Le métier de promoteur devient difficile.
Les permis de construire qui s’évaporent ? Non.
Le foncier qui se raréfie ? Non.
Le prix des VEFA sociales sous le niveau de l’amer ? Non.
Les pénuries de matériaux ? Non.
L’irrésistible envolée du coût des travaux ? Non.
Les conditions de crédit qui partent en vrille ? Non.
Non, non et non, il ne s’agit de rien de tout ça. Ce serait tellement bien. 🙂
Non, il s’agit avant tout de respect. Et là, le gorille s’impose… 😉
Ah, le respect, mon bon monsieur… si vous saviez…
A partir d’un certain moment, on finit par se demander s’il ne faut pas être bien accompagné pour mériter un certain respect.
Un garde du corps ? Non, un gorille.
C’est – presque – pareil ! 🙂
Quand l’étang change, l’affaire est dans le lac ?
Et quand les affaires prennent l’eau, on dit quoi ?
Que l’étang pète ? Pas faux, car le gros temps s’est bien formé. 🙂
Mais, au-delà du climat des affaires, ce qui est le plus désagréable, c’est le manque de respect de l’autre.
Surtout quand on est l’autre ! 🙂
Bref, il faut en revenir au R-E-S-P-E-C-T !!!
Ah, sacrée Aretha ! Elle mérite le respect aussi, non ? 🙂
INTERLUDE : Tiens, ça me rappelle une blague vintage : quand Aretha Franklin se marie avec Sean Connery… (le meilleur James Bond avant Daniel Craig)
En résumé, Aretha change de nom de famille, non ? 😉
(note du CRO : pour ceux qui ont des problèmes avec les changements de nom de famille, les commentaires sont là pour entamer le dialogue… 🙂 )
Pour en revenir au respect, le sentiment dominant chez les maîtres d’ouvrage privés, c’est le foutage de gueule institutionnalisé quant aux conditions d’exercice de leur profession.
Profession (de foi ?) qui est aussi – accessoirement – un métier et un moyen d’augmenter l’offre de logements vertueux dans un pays qui bat tous ses records en matière de baisse de production et qui – comme si cela ne suffisait pas – se prépare à bientôt faire sortir du marché plusieurs centaines de milliers (soyons très gentil) de logements étiquetés passoires thermiques.
Le flux s’appauvrit et on tape aussi dans le stock ? Oui ! 🙂
Magnifique logique quantitative à laquelle manque sans doute une gestion de la temporalité opportune ?
RESPECT, les artistes ! lézards tristes !
Changer de braquet, une histoire d’échelle ?
Pour traduire le fil de la pensée, relancer la production à grande échelle, c’est forcément changer de braquet.
Et donc, commencer par respecter les professionnels pour essayer de comprendre comment la machine fonctionne en évitant les coups bas et en optimisant les facteurs favorables.
Pile ce qui n’a pas été fait jusqu’ici, tant au niveau national que local :
– au niveau local, un bon nombre de collectivités essaie de noyer le poisson avec des commissions d’avant projet visant à retarder, minorer ou trucider les permis de construire proposés.
En utilisant tous les artifices possibles : chartes, sursis à statuer, conseils « amicaux » entre 4 zyeux 😉 , refus abusifs etc.
Sans compter les prix de vente en VEFA sociale pour lesquels certaines instances régionales du mouvement HLM écrivent officiellement qu’il n’est pas possible de faire bouger les prix alors que le foncier comme les travaux ont pris plusieurs dizaines de % en quelques années ; le tout sans réaction politique notable (ceci n’étant heureusement pas vrai partout !)
– au niveau national : quelques exemples, comme l’oubli de nommer un ministre du logement (erreur de casting corrigée mais avec un ministre seulement délégué et donc sous influence) ; pas de problématique logement évoquée pendant les campagnes électorales ; un dispositif PINEL Plus mortifère pour les volumes et les prix de revient ; une RE2020 dont le seuil 2022 va souvent être escamoté pour – coûteusement – directement appliquer ses seuils 2025 car exigés pour l’application du PINEL Plus dont aucun promoteur ne pourra bientôt se passer.
Bref, on charge toujours plus la bête en pensant qu’elle pourra le supporter puisqu’elle bouge encore. Grave erreur, du même ordre que l’histoire de la puce savante qui devient sourde (vous vous rappelez ?). 😉
Au bout du compte, ce manque de prise en compte des réalités pour des raisons d’égoïsme, d’incompétence, voire de manque de lucidité ou de courage (l’un n’excluant pas l’autre, d’ailleurs 🙂 ) nous a conduit à la situation actuelle.
Avec des imbéciles pointés du doigt par des idiots masqués… 🙂
Admettons… mais qu’il est donc dommage qu’être pris pour un imbécile « pas tenté » 😉 (on pourrait utiliser un mot plus fort pour cet irrespect ?) ne rende pas l’interlocuteur plus intelligent et n’aide pas davantage à actionner les bons leviers pour augmenter une production de logements neufs en voie d’anémie chronique !!!
Remarquez, passer pour l’imbécile, quelle douce consolation si les idiots décidaient enfin de devenir intelligents… 😉
Un radical changement de comportement du politique et de l’administration est donc un préalable impérieux, hélas non garanti ! 🙂
Grimper dans les tours, c’est une mise à l’échelle ?
Et nous y voilà ! Va falloir grimper dans les tours pour faire tourner le moteur bien plus vite.
Sauf que grimper dans les tours, c’est pas donné à tout le monde… 🙂
Et changer d’échelle ?
Peut-être… si on est accompagné du bon gorille pour se faire respecter !
Un gorille ROI ; un KING ; pas CRO cong si possible ? 😉
Pour voir les choses à grande échelle, peut-on choisir de s’entraider avec beaucoup de respect mutuel en se faisant la courte échelle, ou faut-il directement monter dans les tours ?
L’urbanisme, c’est avant tout une question de vision d’avenir et de pesée des enjeux. On n’est pas dans un casino, quand même…
N’est-ce pas ? 🙂
Faites vos enjeux, rien ne va plus.
Et c’est là que la roue va tourner ? 😉