Mais on dirait qu’il n’y a que ça qui compte… le pognon ?
Alors que non, le soleil, le bleu du ciel, les abeilles, les petits oiseaux : c’est bien aussi !
Satané logement… toujours à nous ramener à parler d’argent.
Alors que le soleil, le bleu… (ah, zut, on l’a déjà dit ? 😉 ).
Bref, il semblerait que la donnée financière soit d’importance, surtout quand on reproche au logement de coûter trop cher.
Alors que le logement est tellement parfait et généreux qu’il apporte sa pierre à l’édifice (encore heureux ! 🙂 ) en consolidant les comptes de la nation.
Et ce n’est pas CRO qui le dit, hein, sinon si vous auriez pu en douter.
Quoique… 😉
Ben voilà, les statistiques gouvernementales étant ce qu’elles sont et leur fréquence de parution aussi, le 8 octobre 2024 a vu la parution du « Rapport du compte du logement 2023 » .
Beau comme un camion et frais comme un hareng saur (ben, voui, hein, on est maintenant en 2025 et les niouzes ont déjà un an dans la vue…) ce pavé (de bonnes intentions ?) a l’ineffable qualité d’énoncer quelques évidences positives.
Qui méritent d’être évoquées ?
Bien (immobilier) sous tout rapport ?
Mais oui ! Déjà, le rapport de la Cour des Comptes donnait une bonne note au dispositif PINEL, il y a quelques mois.
Utile et efficace malgré les allégations empiriques du grand créateur de déficits, alias Tchoup Tchoup. Ou Robin Déboires ? 🙂
Comme quoi, déboucher des canalisations ou combler les déficits, ce n’est pas le même métier ! 😉
Mais voici que le rapport annuel des statistiques officielles des comptes du logement, pour 2023, vient préciser quelques ordres de grandeur et rectifier quelques éventuelles approximations sémantiques.
L’infographie cliquable ci-dessous donne les principales clés :
datalab_131_compte_logement_2023_septembre2024_infographie
Et les fous furieux des détails (il y en a 🙂 ? ) pourront satisfaire leur curiosité en suivant cet autre lien : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/media/7714/download?inline
En résumé, l’état gagne un argent dingue sur le dos du logement (ah… ça fait du bien de le lire et de le re-dire !).
D’un côté, les dépenses de l’état qui se montent à 44 milliards (dont 16 milliards d’APL).
Et de l’autre, les recettes de l’état (gentiment dénommées Prélèvements et Taxes) qui caracolent à hauteur de 97 milliards.
Et pas en bolivars ou en pesetas, en euros ! 😉
Différence = 53 milliards. Une paille.
Ou 69 milliards si on considère que les APL ne sont pas une dépense en faveur du logement mais une aide sociale aux personnes.
Ce qui fait quelques sous, et à coup sûr des sous qui résistent à la censure, on vous le susurre ! 🙂
Et on vous l’assure.
Une histoire qui dure sans coup de mou ?
C’est ça qui est beau : les valeurs sûres.
En évolution sans révolution.
Par exemple, si on rétropédale un peu pour regarder le rapport de 2020 qui concernait 2019 (avant COVID…), on voit quoi ?
Le soleil, le bleu du ciel, les abeilles, le… : mais NON, CRO, arrête tes couillonnades, tu l’as déjà faite celle-là !
[note d’excuse du CRO : oui, mais c’est du comique de répétition ! 😉 ]
Plus prosaïquement, en 2019 les chiffres du rapport annuel révèlent 38.5 milliards pour les aides au logement et 80.6 pour les prélèvements et taxes : soit un écart de 42.1 milliards au bénéfice de l’état.
Et alors qu’on nous a bassinés pendant des années en nous disant que nous étions dépensiers, les chiffres de 2023 ont donné un bénef pour l’état de 53 milliards.
Donc oui, le logement est une bonne affaire pour l’état et une affaire de plus en plus juteuse au fil du temps qui passe.
Pas sûr cependant que les chiffres soient aussi reluisants l’an prochain, étant donné le gros plongeon des volumes vendus en 2024 tant dans l’ancien que dans le neuf.
Mais c’est ça quand on maltraite les gens ou un écosystème : comment restituer de l’argent à l’état quand on n’est pas heureux ? 🙂
Il serait donc assez opportun que nos zélées élites comprennent rapidement une chose assez simple :
=> un pied de tomate ne donnera des tomates que si on l’arrose un peu et que son tuteur le respecte !
Telle est la logique reproductible de la parabole du potager
qui veut que l’on doive respecter ses vieux amis…
Ceci confirmant d’ailleurs que potager et vieux amis, même combat ! 😉
Savoir donner pour mieux recevoir
Les « dignes » représentants de l’état ne connaissent depuis des décennies que l’horizon des dépenses budgétaires.
Et mésestiment totalement l’impact positivement démultiplicateur des dépenses (ou de l’investissement) sur le volet recettes.
Ceci conduisant d’ailleurs, comme Robin Déboires l’a expérimenté récemment, à perdre en route des recettes par défaut d’entretien de l’écosystème responsable ou optimal.
Ou peut toujours affirmer des contre-vérités, mais la communication n’aura aucune incidence sur l’économie réelle, et le rideau de fumée du mensonge d’état n’aura qu’un temps. Et pas celui des cerises !
Alors, s’il vous plaît, mettez des cierges pour qu’enfin ce principe de base de « savoir donner pour mieux recevoir » revienne en grâce !
Parce que, si chaque fois qu’on veut faire quelque chose, quelqu’un s’amuse à nous contrarier, on va finir par s’essouffler… 🙂

Remarquez, qui aurait l’idée d’utiliser une sarbacane pour atteindre son but de nos jours ?
Un promoteur frustré peut-être ? 😉
Bah, l’essentiel c’est de trouver le bon angle d’attaque, n’est-ce pas ?
Et de patienter jusque là…
Bon, sur ce, et jusqu’à la semaine prochaine…
Portez vous bien et trouvez un second souffle !