Ca, c’est un beau titre ! đ
Mobilisateur, fédérateur, dynamique, enthousiasmant !
On y croit tous : oui, mais Ă quoi et avec quel degrĂ© d’adhĂ©sion au concept ?
Bon, admettons que l’on parle du logement. Du logement neuf en particulier.
Et d’un changement d’ambiance dans les mois Ă venir.
D’un revirement de situation dans les esprits.
Et d’une amorce d’indices prĂ©curseurs d’un dĂ©but d’amĂ©lioration du ressenti ?
Pfoui ! C’est dingue autant d’audace, non ? đ
On y est presque. Ou quasiment. Sur le point d’avoir envie d’y croire.
L’optimisme gagne du terrain.
Normal, avec tous les terrains que les pros ont abandonnĂ©s ! đ
Tous les voyants sont en verre
Oui, faut pas exagérer, hein, pas au vert : en verre, donc logiquement de plus en plus fragile.
Et puis, les voyants en verre, c’est un peu l’histoire de la boule de Mme Irma.
On a beau frotter pour amĂ©liorer la transparence, l’avenir reste opaque. Ou Ă la TrinitĂ©.
Et pourtant, les indices insoupçonnĂ©s du redressement prochain sont lĂ ! Si ! đ
Et nos deux fins limiers, Dimitri (Sellektif) et GĂ©rard (Menvussa), au terme d’un radio trottoir de qualitĂ©, ont rĂ©ussi Ă les identifier pour vous. đ
Jugez en plutĂŽt !
GĂ©rard : Alors Didi, t’as trouvĂ© quoi comme indices ?
Dimitri : un wagon, mon GĂ©gĂ©, un wagon… Mais dis d’abord !
G : Ben, le premier argument avancé par les sondés, il est massif. Les jours rallongent. Et le moral remonte avec la luminosité !
D : Ouais, pas super nouveau comme argument la remontada saisonniĂšre…
G : C’est vrai, ce qui ne l’empĂȘche pas d’ĂȘtre plĂ©biscitĂ©e ! Et toi ?
G : Hein, quoi, qui, que, dont, oĂč, lequel, comment, quis, quomodo, quid ? Politique ??? Tu te fous de moi ?
D : Non, non, je te promets, les gens y croient. Et moi aussi. Regarde, tu te rends compte de l’amĂ©lioration du contexte politique ? On a dĂ©jĂ eu 2 premiers ministres en 2025, mais une seule ministre du logement ! Le poste devient pratiquement aussi stable qu’un grain de maĂŻs dans une poĂȘle en surchauffe ; c’est dire si ça se calme !!!
G : Ben mon cochon, faut savoir se contenter de peu.
D : C’est sĂ»r, mais les gens s’y sont habituĂ©s, tu sais. Et ils sont comme les chauve-souris ; ils savent naviguer aux infra sons, repĂ©rer les signaux faibles ! Tu ne trouves pas ?
G : Si, si. Si tu le dis… Et, surtout, on n’entend plus personne dire du mal du logement ou le traiter de secteur improductif !
D : Oui ! Et en plus les statistiques des permis, des mises en chantier et des ventes continuent Ă s’effondrer ; on parle de crise du logement, de dĂ©faillances de promoteurs et de licenciements dans les entreprises du bĂątiment et aussi dans les industries de production des matĂ©riaux du bĂątiment ! C’est super !
G : Super ? Tu délires, là ou quoi ?
D : Non, c’est les sondĂ©s qui le disent ! On est au fond de la piscine, juste un petit coup de talon et hop, on remonte ! On jaillit comme un bouchon de champagne Ă la surface ! Pschiiittt !!!
G : Houla, champagne… Tu es sĂ»r de ne pas en avoir abusĂ© de ce breuvage ?
D : Bon, peut-ĂȘtre un peu, devant l’abondance des indices, j’avoue… Et toi, t’as appris quoi ?
G : La thĂ©orie de l’Ă©crĂ©mage.
D : T’as fait une enquĂȘte sur les produits laitiers ?
G : Mais non, triple buse, l’Ă©crĂ©mage des troupes ! Les canards boiteux, les mous du genou, les faiblards, les anĂ©miques du compte en banque, les incroyants de l’avenir radieux, bref, les maillons faibles ont dĂ©jĂ bien souffert et sont sur la touche ! Il ne reste plus que les winners, les gagnants, les testostĂ©ronĂ©s de la rĂ©ussite en attente de redĂ©marrage, l’Ă©lite, quoi !!! đ
D : C’est beau comme un permis de construire sans recours des tiers, ta thĂ©orie…
G : Aaaahhhh, Monsieur est un connaisseur ! Un ĂȘtre sensible et fort dĂ©licat !
D : J’avoue effectivement une certaine hyper sensibilitĂ© affective au contexte professionnel. Je ferai un parterre et trois navets pour me faire pardonner… đ
G : Tu peux toujours te repentir, mais, bah, le principal, c’est que tout converge. Les indices ne trompent pas. On va vers du mieux. L’histoire est en marche.
D : Ce serait tellement mieux qu’elle soit en marge… Et ce serait pour quand, mon GĂ©gĂ© ?
G : C’est une autre question, mon Didi ; Et pour ĂȘtre sĂ»r de ne pas rater la sĂ©quence, il faut se tenir prĂȘt. Au garde-Ă -vous, en Ă©tat de veille permanente !
Rome ne s’est pas faite en un jour
De vous Ă CRO, c’est tout le problĂšme des signaux faibles. Ils manquent souvent de puissance. đ
Ou de constance.
Et les interprĂ©ter, ou bien tenter de leur donner un sens… comment dire… đ
Il y a de quoi y perdre son latin ! Ils sont vraiment fous, ces Romains !

Sans doute, sans doute. Sauf que, de toute façon, pour les lĂ©gionnaires de l’immobilier neuf, douter n’est pas une option.
Il faut ĂȘtre fidĂšle au poste et prĂȘt Ă la bagarre ! đ
Savoir se protĂ©ger avec un bouclier aussi classe… et brandir fiĂšrement le pilum !
En rĂ©sumĂ©, mĂȘme (et surtout) quand on n’est sĂ»r de rien, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă tout. đ
Et Ă tout moment !
Quant Ă vous, d’ici la semaine prochaine, passez donc de trĂšs bons moments !
On vous le souhaite CRO ! đ