Et si le pouvoir se mettait enfin au service du logement ?
Oui, oui, on le sait tous, jusque là il s’est plutôt mis au sévice du logement.
D’accord. Mais le mal est déjà fait et on peut espérer mieux maintenant.
Car pire… est-ce vraiment possible ?
CRO c’est CRO, n’est-ce pas ? 😉
Un peu moins d’acharnement anti sectoriel et un peu plus d’intelligence collective, ce serait tellement plus positif, nom de ZEUS !
Plutôt ZEUS, hein, on ne va pas commencer à blasphémer en invoquant le bon Dieu de par chez nous.
Alors qu’un dieu de l’Antiquité, même doté des pleins pouvoirs, c’est potentiellement moins dangereux !
Epoque oblige.
L’étang change
Pourquoi l’étang ? Parce qu’on se mare davantage ! 😉
(oups, pardon à mes dignes trisaïeux bas de plafond de la lignée des CRO magnons, mea culpa, je n’ai pu résister 🙂 )
Mais il est vrai que les temps changent. Ou qu’on peut l’espérer.
Du point de vue du logement, les deux principaux opposants, à savoir le Président de la République, pour raisons dogmatiques, et son préposé aux mauvais choix économiques, alias Tchoup Tchoup, n’ont plus le même poids.
Le départ de Robin Déboires du gouvernement, via le gouvernement démissionnaire, va laisser la place à son (sa) remplaçant(e) (à qui ? Et pour faire quoi ?) et le nouveau gouvernement, quel qu’il soit et quelles qu’en soient les raisons, ne sera plus autant à l’écoute des desiderata d’un Président à qui il ne devra rien ou plus grand chose.
Un autre temps s’ouvre donc, un espace qu’il faudra savoir combler et utiliser avec intelligence.
Pour une fois, ce ne serait pas du luxe (du point de vue logement, hein, CRO n’est pas politologue diplômé ! 🙂 ).
Une question d’état d’esprit ?
C’est ça, vision, état d’esprit, perspectives, le tout est de remplacer le déni permanent par une capacité d’écoute, de compréhension et d’action consécutive.
Et il semblerait que toutes les parties en présence (ou les partis, ce qui tend à se ressembler sur ce sujet) soient mieux disposées que l’état des lieux et moyens actuels, ce qui n’est pas difficile du tout.
Ceci autorisant tous ceux qui considèrent qu’il existe de fait une crise du logement, alors que celui-ci est un besoin fondamental, à espérer une prise en compte sérieuse de l’impérieuse nécessité et de la définition des moyens d’un redressement des courbes (des permis de construire, des mises en vente, des ventes, des mises en chantier, des mises en location de logement social et privé, des aspirations légitimes des ménages à devenir propriétaires et en pleine propriété…).Bref, reconstituer un paysage actif et redynamisé dans une logique d’offre élargie, autorisant à nouveau une trajectoire résidentielle (et patrimoniale) des ménages français. 🙂
Certes, on pourra objecter que ceci est un vœu pieux et que prendre ses désirs pour des réalités ne fait pas avancer le réel.
Ben zut alors, et le pouvoir, vous en faites quoi ??? 😉
Le pouvoir de changer les choses, nom de ZEUS !
J’entends déjà les moqueurs.
« Ah, et tu ferais quoi, toi, si tu avais le pouvoir, hein ? » .
« Heu, moi ? Mais j’en sais rien moi, faut demander à quelqu’un d’autre ! » .
Ouf, coup de bol, passent à ce moment là devant nous Dimitri Sellektif et Gérard Menvussa, déjà croisés ici ou là sur le blog, et rarement en panne de (bonnes ???) idées.
Dimitri : salut mon Gérard, ça faisait un bail qu’on ne s’était vus !
Gérard : un bail ? Mais c’est normal, y a plus de locations, mon Didi, elles fondent comme neige en sommeil.
Dimitri : au soleil, tu veux dire ?
Gérard : soleil ? Non mais, t’as vu la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ? On se serait cru sous François Hollande ! Que de l’eau ! Non, non, je dis bien en sommeil, mon Didi, on jurerait que tout s’est arrêté !
D : vu comme ça, effectivement… Et tu ferais quoi pour changer le cours des choses ?
G : déjà, il faudrait que j’aie les pleins pouvoirs parce que sinon… Simple ministre du logement, ça ne sert à rien si tu n’as pas les finances, et ministre de l’économie ça ne sert à rien si le chef te dit de ne rien faire. Faut être Dieu le Père ou rien du tout.
D : et pour l’instant, t’es rien du tout.G : mince alors, t’es fichtrement observateur, toi !
D : et si tu étais omnipotent, le Deus Ex Machina, le démiurge absolu du logement, tu ferais quoi ?
G : oups, attends, j’ai comme un début d’excitation sous le pubis, là, faut d’abord que je me calme, c’est tellement inattendu comme sollicitation…
D : bon, oh, ça va, hein, c’est pas si excitant comme perspective !
G : ça dépend pour qui ! Penser qu’on peut faire bouger les choses alors qu’on est contraints à l’immobilisme depuis des lustres !
D : et donc ? Maintenant que tu t’es calmé.
G : je dégainerais mon 59-4 et…
D : quoi ? C’est quoi ça, ton 59-4 ???
G : comme le 49-3 mais en plus puissant. Le calibre au-dessus, tu vois ?
D : ah oui, quand même ; c’est du sérieux, là !
G : et avec ça, je déclencherais la foudre sur le petit monde du logement. Je ferais péter les scléroses, exploser le compartimentage ! Je déclencherais du gros survoltage dans les arrière-trains pour forcer les fondements à se mettre en mouvement et les esprits en ébullition.
D : ce serait du tonnerre, quoi !
G : c’est ça, tout à fait ça, mon Didi, tu as trouvé le mot juste !
D : et à part ça, en vrai, tu ferais quoi ?
G : je lancerais des éclairs dans toutes les directions pour illuminer la politique du logement !
D : heu, t’es pas un peu trop dans le divin, là ? En pratique, ça donnerait quoi ?
G : heu, excuse moi, je me suis un peu trop enflammé. Le pouvoir, tu sais…
Alors en pratique, voyons voir…
1- je déclarerais le logement grande cause nationale ; comme ça il n’y aurait plus d’ambigüité et personne ne me casserait les pieds.
2- je donnerais aux personnes physiques au moins autant d’avantages qu’aux institutionnels, je pense au logement intermédiaire, là, pas de raisons de favoriser les zinzins au détriment des citoyens.
3- je simplifierais et généraliserais les voies d’accès à l’accession à la propriété abordable, un peu comme le PSLA mais sans la phase de location et sans les garanties de rachat et de relogement pour banaliser et diffuser plus largement le produit. Plus d’opérateurs et plus d’offre partout sur le territoire.
4- je rendrais potentiellement chaque nouveau logement éligible à une occupation sociale, avec un système de statut de base et d’engagements réciproques entre bailleur privé et pouvoirs publics. Comme ça, plus besoin de contrainte de logement social par programme ni de péréquation au détriment financier des acquéreurs.
D : et après ?G : heu, après ? Je m’installerais dans un hamac, la foudre à la main et un petit verre dans l’autre, et je réfléchirais davantage… Faut pas se précipiter quand on détient un pouvoir aussi absolu !
D : ouais, bon, mon Gégé, descends de ton nuage ou de ton hamac, on n’est pas encore rendus à ce stade, tu vois ?
G : ben mince alors, j’étais juste en train de commencer à y croire. 😉
D : pffff…
Et dans la vraie vie qui nous attend ? Hé bien, on va voir.
On a déjà du mal à savoir ce que sera la couleur du prochain gouvernement et s’il y aura un ZEUS.
Parce qu’un gouvernement mis en minorité et destitué par une motion de censure, du point de vue pouvoir absolu, c’est tout relatif ! 😉
En résumé, pire c’est pas vraiment possible, mais bien mieux, c’est loin d’être garanti.
Et pourtant… on y croit tous ! Et on retourne au charbon !
En espérant retrouver la lumière, nom de ZEUS !!!
Et dans les prochains jours ? On va espérer un peu de soleil.
Passez une bonne semaine, les Olympistes ! 🙂
Bonjour,
Je voulais savoir s’il était possible de louer mon appartement sachant que j’y habite depuis 2022 (signature d’achat chez le notaire), je sais que la loi ne le permet pas pendant 10 ans ; Est-il possible de déroger à cette loi sans avoir à rembourser l’Etat de la TVA au prorata des années habitées ?
Merci de votre retour.
Katwoman
@ Edel : je ne comprends pas bien la question dans le contexte de cet article du blog. S’il s’agit de PSLA, il faut vous rendre sur la page « Le PSLA pour les nuls ! », et vous trouverez la réponse dans les commentaires (question déjà posée par d’autres). 🙂