L’empire d’essence : le prix de la liberté ?

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Nous vivons une époque érotique…

Si, si, une époque où tous les héros tiquent. 🙂

Et pas qu’à cause de l’essence, non, non, aussi à cause du gaz.

Et pas que les Andalous à cause du gaz pas chaud. Non, non plus. 😉

Bref, peu de gens, carburant à l’ordinaire ou héros, trouvent matière à se réjouir de cette logique montante de cherté et de pénurie, logement neuf compris.

Ce moment où l’essentiel devrait se rappeler au souvenir des êtres de bonne volonté à travers tous leurs sens.

Les sens, ciel, c’est essentiel ! 🙂

 

La formation des prix du logement neuf est comme l’air du temps ou le cours du baril.

Volatile. Comme les poules mais sans les plumes. 🙂

Ou comme les colombes de la paix. Avec des plumes.

En tenue de combat ? 😉

Le prix de la liberté : un coût pour rien ?

Hé non, pas pour rien. Car rien n’est jamais gratuit et surtout pas la liberté.

L’Ukraine nous rappelle à propos que se tenir debout dans l’adversité n’est pas une option mais une impérieuse nécessité.

Et que le respect de valeurs fondamentales est la base d’une société qui se respecte. 🙂

Au détriment de l’économie ? Peut-être, dans une certaine mesure et temporairement au moins.

Mais la difficulté de promouvoir la paix dans un contexte difficile n’en est que plus méritoire.

Et nous nous devons d’encourager toutes les bonnes volontés, surtout quand elles sont porteuses d’un concept « Peace and Love » revisité et revivifié. 🙂

Les plus récentes comme les immémoriales, CRO méconnues cependant.

Comme nos si innocentes CROlombes de la paix… 😉

Une colombe de la paix cromagnon
Savoir adapter les moyens au message pour avoir l’esprit en paix ?

Le tout étant de ne pas se faire voler… dans les plumes sans réagir !

Pour défendre son beefsteak.

Et quoi qu’il en casse-croûte ! 🙂

Conjoncture et conjectures

La conjoncture actuelle ressemble à une pièce de J’expire Shakespeare.

Hamlet. Mais on ne fait pas d’Hamlet sans casser des euh

L’hésitation est donc permise. 🙂

En essayant pourtant de ne pas trop se perdre en conjectures pour mieux comprendre la conjoncture. Et la manière de l’anticiper ?

Une lichette de pénuries diverses (alimentaires ou matériaux), un soupçon de spéculation, une larme de hausse des prix, un gradient de hausse des taux d’intérêt ?

Mais bien sûr ! Le sel de la vie. 😉

Et, pour le logement neuf de manière spécifique, le durcissement de l’accessibilité au dispositif fiscal en faveur de l’investissement locatif (alias Pinel Plus), ou les surcoûts certains et méconnus de la nouvelle réglementation environnementale dite RE2020, les hausses de main d’œuvre, l’indisponibilité et la cherté des produits de construction ?

Oui, aussi ! Pour pimenter le tout.

On serait tellement malvenus de se plaindre de peu… 🙂

Bref, comme dirait Poutine, c’est plus le béret (basque) mais la Béré(zina) ! 😉

Une note dissonante ? Et trébuchante !

Le problème de la note, pour les responsables de programmes immobiliers, c’est qu’elle risque fort d’être discordante et qu’il va bien falloir la régler.

Comme la mire. Mais à hauteur de combien pour le coût des travaux ?

Ah… quelqu’un aurait un peu de marc de café ? 🙂

Entre 5 et 20 % plus cher ? Sûrement.

Mais, avec des marges bénéficiaires comprises entre 5 et 8 % par programme, la marge… de manœuvre est délicate.

Et Excel n’est d’aucune aide pour l’art divinatoire ; comment « intuiter » le tarif de votre appel d’offres prévu dans 3 ou 6 mois ? 🙁

Quelles entreprises vont vous répondre ? En nombre ou peu ?

En serrant leur prix pour avoir le marché, ou en gonflant la proposition pour se couvrir de toute évolution intempestive des barèmes de leurs fournisseurs (attitude la plus humainement probable) ?

Et seront elles capables de garantir les approvisionnements pour éviter des dérapages de planning chantier ? (non, bien sûr)

Conclusion ? 🙂

 A tout prix ou atout prix ?

En fait, ce serait plutôt « la toux prix » , car cette envolée des paramètres négatifs va fortement peser sur les prix de revient et donc, fatalement, sur les prix de vente.
Qui se mettent donc à tousser très fort. 🙁

Pour ceux, comme CRO, qui trouvaient les prix du neuf déjà trop élevés pour les capacités financières de la plupart des candidats à l’achat, on va donc atteindre un niveau de cherté qui va forcément peser sur les volumes de vente.
Et ce dans les mois qui viennent, d’autant plus facilement que le mouvement était déjà initié par la faiblesse de l’offre commerciale actuelle et prévisionnelle.

On va donc se retrouver, scénario le plus probable, avec un retrait des ventes qui va venir s’ajuster sur une offre anémique, avec un équilibre du marché fondé sur un volume réduit de production et de ventes.

Magnifique… small is beautiful, n’est-ce pas ? 😉

Ce changement de paysage en accéléré est donc le souffle épique de l’aventure de 2022.

Guerre en Europe, élections en France, désorganisation économique dans le monde : ouf, on avait failli s’assoupir devant la vacuité de la prise en compte des enjeux sectoriels du logement ! 🙂

C’est en fin de compte une bonne manière de se remobiliser, non ?

En mode colombe de la paix. Et de l’après ? 🙂

Bah… de toute façon, comme ne l’a jamais dit Confucius : « Sens en éveil, mieux qu’essence au réveil !  » .
On y croit tous ! 😉

 

Très bonne semaine, mes colombes !
Et gare aux imposteurs emplumés… 🙂

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