Cochonnerie de correcteur orthographique. 😉
Déjà qu’Excel ne donne plus que des résultats négatifs, si la dictée de Word suggère pareille écriture exclusive ( 😉 ), on se demande un peu où on va ?
Et c’est vrai, tiens, mais où va-t-on en 2024 ?
Avec Excel ? Ben, comme en 2023, pas super positif.
Lente ? Ben oui aussi, le gouvernement ayant choisi la tactique du pourrissement pour le logement, c’est pas tout de suite qu’on va pouvoir redémarrer.
Ânée ? A coup sûr, on nous prend pour des bourricots qui ne comprennent rien, sauf les coups de bâton !
2024 ? Ah, c’est vrai. Là on peut le dire, c’est vraiment 2024 qui débute.
Enfin quelque chose d’objectif ! 🙂
Faut pas pousser le bouchon trop loin… 😉
Résumons nous : on sait où on va, c’est l’an de grâce 2024.
Mais on ne sait pas ce qui nous Satan attend en cet an de grâce.
De grâce, épargnez nous au moins l’enfer ; déjà qu’on a fait la connaissance du purgatoire et que ce n’est pas réjouissant…
Après la purge et le purgatoire, le pas (un) radis ?
Youpi, on quitte 2023 !
Mais, euh, on rentre dans 2024. Questionnement existentiel : faut-il continuer à faire du toboggan ? 🙂Parce qu’à part user les fonds de culotte (et les fonds propres ?), comment quitter les flammes pour retrouver l’essieu ?
Oui, oui, l’essieu, pas les cieux, puisque là, il faudra vraiment pousser à la roue pour inverser la tendance.
Car l’ambiance du moment est clairement à l’économie de moyens du côté de l’état, et c’est plutôt « pas un radis » pour le logement que « paradis » .
De toute façon, on s’en fiche des radis, nous, on préfère la carotte (fiscale) pour améliorer l’ordinaire !
D’accord, pour l’instant c’est râpé. Mais la carotte râpée, c’est très bon aussi. 😉
Et il paraît que ça rend aimable !
Rien ne serait donc perdu ? 🙂
Une grande loi logement pour le printemps ?
On nous promet une grande loi logement pour le printemps.
Les neurones de CRO en trépignent d’impatience.
Hein, pas science ? Non, non, c’est scientifique puisque c’est officiel.
Reste à savoir :
-
- si cette loi arrivera vraiment au printemps
- si elle sera pertinente quant aux problématiques de fond du logement
- si elle sera grande
- et sur la base de quels critères cette loi sera jugée grande (par exemple, on a un grand ministre du logement, 2.01 m, mais pas d’une grande efficacité pour l’instant)
Convenons que les motifs de méfiance ne manquent cependant pas :
-
- l’amour immodéré des pouvoirs publics pour l’esbroufe et la gesticulation médiatique (ou comment imaginer la transformation d’une grenouille en bœuf sans qu’elle n’explose…)
- la tentation d’une loi fourre-tout, composée de cacahuètes, noix de cajou, pistaches, chips et autres amuse-gueule, donnant prétexte à auto-satisfaction officielle sur l’air des lampons (« vous voyez comme on s’occupe bien de vous et des français pour leur logement » ) mais ne traitant aucun des sujets de fond (le plat de résistance, qui résiste d’ailleurs tellement bien…)
- le dogmatisme et le déni affichés de l’appareil d’état, foncièrement et constamment anti-logement, au plus haut niveau et malgré l’évidence des chiffres et résultats
- la poursuite par ce même appareil d’état de chimères comme la désintoxication du secteur du logement (qui vivrait comme un drogué, shooté aux subsides, subventions et autres gratifications budgétaires) afin que la bête, une fois morte, puisse continuer à produire du logement moins cher ?
- la mémoire sélective de ce même état, oubliant que ce fameux secteur économique supposé favorisé lui rapporte plus de 50 milliards d’excédent chaque année et que ce chiffre s’accroît régulièrement,
bref, on peut sans doute acter qu’il sera question de logement dans ce premier semestre, mais sans garantir un résultat à la hauteur des besoins objectifs du pays (et des attentes des professionnels ? Question subsidiaire).
A l’inverse, et en raisonnant par l’absurde (ce qui est sans doute le meilleur moyen de se faire comprendre par les pouvoirs publics ? 🙂 ) :
-
- l’écroulement continu des volumes de logements neufs
- qui entraîne avec lui la chute drastique des logements sociaux
- plus la perte de recettes fiscales massives pour l’état et les collectivités locales
- plus le recul marqué de l’activité et les pertes d’emplois dans les entreprises du bâtiment et leurs fournisseurs, dans les structures de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre, dans l’ingénierie, dans les études notariales et autres professions de service, dans les agences immobilières et outils commerciaux indépendants etc etc etc,
tous ces éléments mis bout à bout et se confirmant / s’aggravant mois après mois, dans leur permanence et leur intensité, sont-ils susceptibles de persuader enfin les dirigeants du pays que l’évidence commune devrait également être la leur et qu’il faut donc faire et non plus faire semblant ?
Agir vraiment et non pas parler ?
Ah, le printemps… Quelle belle saison.
Et l’occasion de faire le grand ménage du logement ? 🙂
En attendant, faut avoir la pêche !
Ok, ce n’est pas encore le printemps, mais ce n’est pas grave.
On commence l’année avec les rois mages et les galettes des rois.
Et après, pour tuer le temps, on pourra toujours aller à la pêche.
Pour retrouver la pêche, sereinement. 😉
Avec une petite barque, un bouchon de fortune et un goujon à taquiner.
Quoique… on sait quand on lance son fil mais on ne sait pas CRO ce qui peut mordre !
La glorieuse incertitude du sort ? 😉
Et la confirmation que – même si on peut tromper son monde en surface – c’est en profondeur qu’il faut traiter les problèmes les plus sérieux !
Ah, 2024, ça va être trop bien. Au moins, ça devrait bouger.
Et on pourra commenter. Avec plus de mordant que d’habitude ? 😉
Bonne année à tous !
Et vivement le printemps… 🙂