Nous sommes donc en 2024. Ca, c’est une certitude absolue.
Et on vous en a prévenus la semaine dernière.
Pour le reste, c’est un peu la bouteille à l’encre.
Que nous réserve cette mystérieuse année, à part la grande loi logement annoncée pour le printemps ?
N’y aurait-il pas matière à nouveauté, voire surprise, dans un contexte général aussi chahuté ?
L’ombre du 49-3, qui a plané sur les débats et sur le contenu du PLF 2024, est-elle maintenant dissipée ?
Et cette ombre peut-elle laisser place à un souffle nouveau ?
Et si possible pas le dernier ? 😉
Le dernier souffle, ça ferait vraiment râler…
Et des râleurs, y en a déjà assez comme ça ! 🙂
Alors que des rêveurs… des optimistes invertébrés ( 😉 )… des lombrics à brac… des déstructurés du cortex triste et conventionnel… on en redemande !
Et ça tombe bien. Parce qu’on en a trouvés !
Des zigotos ou tard ?
Des zigotos dans le genre anti conventionnel, on en connaît au moins deux.
Des assidus du blog, des fêlés du raisonnement, des fracassés du ciboulot, mais si gentils avec ça…
Nos amis Gérard Menvussa et Dimitri Sellektif sont de retour pour nous expliquer, par l’absurde, bien sûr et encore une fois, le caractère improbable de l’inextricable contexte immobilier du moment.
Dimitri : faites « Aaaahhhhh » .
Gérard : Aïïïïïïeeeeuuhhh !
Dimitri : dites « 49-troaaaâââ » .
Gérard : Carence neuf toit !
Dimitri : dites, vous avez toujours du mal avec les consignes simples ? S’agirait de faire ce qu’on vous dit sans en rajouter, mon brave !
Gérard : c’est que je sors d’une année particulièrement traumatisante.
Dimitri : c’est un psy qu’il vous faudrait, pas un stomato.
Gérard : je vous explique : je travaille dans le logement neuf, les gens ont besoin d’avoir un toit sur leur tête, et on est en carence d’offre et de demande. Ch’suis en pleine crise de Carence neuf toit.
Dimitri : ah oui, mais pas de bol, l’assemblée nationale a aussi frisé le trop-plein de 49-3.
Gérard : oui, mais eux, ça les distrait. Alors que moi, ça me disloque.
Dimitri : ouvrez le bec . Ah, oui, effectivement. Vous avez les amygdales un peu trop chargées.
Gérard : oui, comme vous voyez, j’ai du mal à avaler le 49-3.
Dimitri : et le fondement ?
Gérard : le fondement ? Irrité aussi. Le 49-3 que j’ai eu du mal à avaler a pareillement du mal à passer.
Dimitri : le 49-3, c’est abrasif.
Gérard : alors là, je vous le confirme, et à force de se torcher avec, vous comprenez…
Dimitri : vous avez la matière à vif… et un problème sous-jacent d’anti matière qui vous bloque. 😉
Gérard : qui me bloque, qui me bloque… je n’irais quand même pas jusqu’à dire que l’anti matière fait cale, mais c’est vrai qu’avec ce 49-3, on est un peu dans la … mouise !
Dimitri : on va devoir vous trouver un traitement, c’est vital, les symptômes de la déchéance sont là. Le visage devient émacié, la fesse molle, tout ça manque cruellement d’énergie !
Gérard : oui, oui, comme la face s’efface, la fesse s’affaisse, c’est bien connu. La mécanique corporelle, c’est mental et tellement subtil.
Dimitri : et complexe !
Gérard : ah, non, ne me parlez pas des complexes ; j’ai un gros souci avec mon complexe de DIP !!!
Dimitri : ahlala, Œdipe, c’est un grand classique !
Gérard : mais non, triple buse, pas Œdipe ! DIP ! Le complexe de DIP ! C’est pas si compliqué ! 🙂
Dimitri : un peu complexe quand même, hein ? Mais c’est quoi, ce DIP, alors ?
Gérard : bon, s’il faut tout vous expliquer : DIP, comme Délire Immobilier Permanent !!!
Dimitri : oh, oui, là, ça doit être vraiment douloureux, un délire ça n’a rien à voir avec Œdipe !
Gérard : ah, vous voyez, vous me comprenez maintenant. C’est un effet collatéral du 49-3. Il vous décalque l’entrée et la sortie du système digestif et, en plus, il vous met le cerveau en vrac avec l’apparition de ce DIP.
Dimitri : DIP. C’est profond, ça… 🙂 Et ça se manifeste comment ?
Gérard : ben, la nuit, je rêve de Bruno Lemaire, qui serait PDG d’un magasin de friandises et qui voudrait offrir à tous les promoteurs immobiliers des pochettes surprises remplies de bonbons et de permis de construire et de dispositifs pour l’accession à la propriété et l’investissement locatif. Et il fait tout ça avec un immense sourire bienveillant !!!
Dimitri : mais c’est plutôt sympa comme rêve, ça. Pas très crédible, certes, mais rien de traumatisant en soi ?
Gérard : et je fais quoi de l’anti matière et du DIP ?
Dimitri : je ne sais pas, moi. Demandez à Patrice Vergriete de vous faire une ordonnance ?
Gérard : c’est le président de SOS Médecins ?
Dimitri : oh, purée, je savais que le ministre du logement n’était pas une star, mais à ce point… Tiens, une idée : demandez lui de donner un peu de matière à son action et de transformer le DIP en DIP.
Gérard : hein ? Mais c’est pareil ! Kif kif bourricot !
Dimitri : mais non, gros benêt ! Le nouveau DIP, c’est le Dispositif Immobilier Pertinent.
Gérard : ah, bé oui, alors là, s’il y arrive… Sans 49-3…
Retour sur taire…
On aura tous compris le désarroi de Gérard. Un rêve comme ça, ça vous déstabilise.
Puissamment évocateur. Une pure surprise. Bruno Lemaire en vrai gentil. 😉
Lui, catalogué par le petit monde de l’immobilier comme le Sinistre de la Déconomie et des Mécomptes Publics. Mais que les gens sont mesquins. 🙂
Une vraie surprise. Une authentique. Une agréable.
Le genre qui donne envie de chanter son bonheur à tue-tête.
Ah, c’est sûr… quand on se rend compte que ce n’est qu’un rêve, l’envie de chanter comme un rossignol vous passe rapidement.
Et on déchante. En revenant sur taire.
Motus et couche bousue, comme disent les puéricultrices ! 🙂
Et pourtant, on aime toujours les surprises. Quand elles ne nous font pas les poches.
Ni les pochettes ! 😉
Ouf, on y est presque. Quasiment dans la poche !
En rêve ? Bon, ça nous tiendra bien la semaine… 🙂
