Hé oui ! Il existe officiellement une politique du logement.
Hé oui, elle est donc probablement pilotée.
Comment ? Mal. Ca, c’est une réponse sûre.
Par qui ? Alors là… c’est beaucoup moins évident.
Et c’est tout le charme de cette incertitude qui fait le sel de la vie. 🙂
Si on savait qui fait quoi et, qu’en plus, ce soit bien fait…
Mais on s’ennuierait ferme sur ce blog !
Qu’est ce qu’on pourrait bien se raconter entre nous ??? 😉
Ahlala, braves gens, mais dans quel monde Vuitton ?
Euh, non, vit-on. C’est moins connoté luxe. 🙂
Bienvenue dans un pays où il arrive que des gens s’énervent et cassent ou volent dans la rue.
D’une manière plus générale, quand on a perdu la boussole, difficile de savoir où l’on va.
Encore une histoire de pilotage ! 🙂
Serf volant, cerf-volant ou cerveau lent ?
Mais rien de tout ça !
La bonne version, c’est : Serre volant, et serre le fort, pour garder le cap dans la tempête !
Parce qu’un pilote, il faut qu’il tienne bien fort le cerceau pour rester sur la (bonne) route.
Bon, oui, d’accord, c’est mieux aussi s’il n’a pas le cerveau trop lent. 🙂
Parce que les ramollis du cortex, ce n’est un cadeau pour personne.
Cela étant, serrer fort le volant, ou le frein à main, ça ne donne pas un cap, ni de l’élan.
Ah… tout cela ne dépendrait-il pas alors et d’abord de la (forte) cylindrée du véhicule ?
Ce n’est hélas pas si sûr… 😉
Le véhicule état tique au service du logement ?
Un pilote… c’est bien. Mais qui dans ce rôle ???
Est-ce que c’est celui que l’on croit ? 🙂
Olivier Klein, le ministre du logement ? Ce devrait être lui, mais…
=> un strapontin ministériel ne permet que de se la jouer modeste et en mode mineur… 😉
Christophe Béchu, son ministre de tutelle ? Ce pourrait être lui, mais…
=> trop de mauvais stress ne pourrait-il pas conduire à critiquer le pilote ?…
La 1ère ministre, Elisabeth Borne ? Ca aurait pu être elle, mais…
=> vous l’avez bien regardée ? 🙂 Avec tout ce qu’elle gère par ailleurs au plan relationnel…
Le Président de la République ? On se demande si c’est lui, mais…
=> c’est pas parce qu’on n’aime pas le logement qu’on a le temps de s’en occuper…
Mais si c’est pas eux, c’est qui, alors ???
Une petite enquête s’impose ! 😉
Nous (c’est à dire les Dupond et Dupont, spécialistes anonymes du logement neuf 🙂 ), on sait ça depuis très longtemps, quasiment depuis toujours !
Et ça se confirme à l’occasion de chaque crise ou régression sociale concernant l’habitat.
Toute illusion ne résiste d’ailleurs pas à un examen attentif des attitudes des protagonistes... 😉 😉
(note du CRO : regardez les très attentivement)
Et du véhicule de l’état, en piteux état d’ailleurs ! 🙂
Nous y voilà donc ! Le vrai chef du logement, c’est le seul qui ne perd pas pied.
Faut dire aussi, que – comme c’est le plus grand – ce n’est pas trop difficile quand les autres ne touchent pas terre !
C’est donc ce ministre du « CROc à phynances » , ubuesque argentier désarrimé du réel et sans autre cap que les coupes claires dans les budgets des ministères, qui a jusqu’ici le dernier mot (ou l’avant-dernier ? 😉 ).
Et c’est bien ainsi que va le logement : embarqué dans un véhicule qui ne sait réellement où il veut aller et qui ne se déplace qu’en fonction des orientations budgétaires du grand vizir.
Mais que le logement soit à ce point (de non retour ?) dans la merde (oups, désolé…), ce n’est pas très surprenant quand on confie autant d’influence à des élites hors sol et à leurs chefs de cabinet ! 😉
(d’où certains errements dans la définition d’une politique du logement cohérente ?)
Vous remarquerez à cet égard et du premier coup d’œil que la posture naturelle du chef de cabinet manque de dynamisme.
Mais pas de sérénité ! Signe distinctif de nos élites ? 🙂
Comme en ce moment, où la conviction que les dispositions fiscales en faveur du logement ne servent à rien conforte les grands désillusionnistes dans le dogme de la désintoxication vertueuse du secteur.
Politique du logement : pilotage ou pelotage ?
Ben… comme on vient juste de voir qu’il n’y a pas vraiment de pilotage… la réponse est connue ! 🙂
La manipulation et la déformation de l’information est de plus en plus monnaie courante. Mais le déni de réalité ne dure qu’un temps.
La sévère conjoncture qui affecte l’immobilier (et plus durement le secteur du neuf) va en effet laisser de fortes et négatives traces :
– dans les finances publiques nationales (perte sévère de tva et d’impôt sur les sociétés)
– dans les finances publiques locales (droits d’enregistrement en dégringolade alors que c’est une ressource importante fléchée vers les départements notamment)
– écroulement de la production de logements neufs en général et sociaux en particulier (alors que la recherche d’un logement décent est souvent un passe-temps hasardeux)
– licenciements en grand nombre dans les structures de promotion immobilière et d’intermédiation (donnée anecdotique pour nos décideurs, mais humainement prégnante dans toute organisation) ainsi que dans toute la filière amont et aval
Bref, tout ceci va se faire sentir et de manière très significative ; ce n’est qu’une question de cumul dans le temps, avant que les masques ne tombent (en même temps que des chiffres suffisamment catastrophiques pour être incontestables).
Et puis, espérer que tout roule, avec des roues carrées (vérifiez l’état des pneumatiques du Bercy cylindres… 😉 ), est-ce bien raisonnable ?
Et comme la raison finit toujours par l’emporter, on prendra gentiment le temps de la faire triompher !
Allez, les braves, serrez les poings.
Et comptez les points. Jeu, set et… Maths ??? 😉