Le complexe de Deep à l’échelle du logement ?

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C’est sûr. Deep, c’est de l’anglais et ça veut dire profond.

Presque autant que l’insondable angoisse existentielle qui sous-tend le titre.

Ben zut alors, mais de qui le logement est-il vraiment le fils ? 😉

Et à quoi va-t-il donner le jour ?

Et déjà, à quoi et à qui nuit -il ? Nuit et jour ?

Pfff… quelle épreuve de se situer simplement dans un monde complexe !

Et toujours plus profond. Quasiment œdipien.
Parce que, qu’est ce qu’il faut gratter pour comprendre le fond du sujet ! 🙂

 

Si l’on veut reprendre le fil de l’histoire, il va nous falloir faire un peu de généalogie.

Pas du génie au logis, hein, ça, c’est beaucoup plus difficile ! 🙂

Mais remonter un peu le cours du temps pour tenter de faire court.

Et parler de l’avenir ?

Papa, maman et tonton

Dans l’histoire du logement à la française, il faut comprendre une chose essentielle.

Côté politique du logement, l’état est roi : c’est Papa.

Et l’administration centrale est reine : c’est Maman.

Et dire que je ne jouais pas au papa et à la maman quand j’étais petit. J’aurais dû… 🙁
Ca m’aurait fait gagner un paquet de temps ! 🙂

Et Tonton (non, c’est pas Tom, une case même pour un oncle, c’est pas suffisant, faut davantage de neurones !) ? Ben, c’est Freud !

Vous suivez ou pas ? Le complexe de Deep, ça vous parle ?

Y a des fois où je comprends mieux d’où viennent certaines de mes pensées furibardes à l’endroit de la sphère publique !

S’agirait pas de nourrir trop de complexes non plus, hein ?! 😉

Donc, quand on est professionnel de l’immobilier neuf, et singulièrement promoteur, on baigne là-dedans : politique du logement à la papa qui donne envie d’appeler sa maman…

Purée, c’est si simple la vie ! 😉

Et pour aller où ?

Bah… on ne choisit pas sa famille, pas vrai ?

La famille, support de l'immobilier

Par contre on peut davantage choisir son logement. Et savoir où on voudrait l’amener.

Les tendances actuelles à la complexification de la réglementation (dont celle de l’urbanisme et de la construction), sous couvert de fausse simplification, s’accompagnent d’un phénomène parallèle potentiellement de même nature au niveau des services proposés.

La dématérialisation amorcée de la relation humaine-commerciale-technique avec montée en puissance de signature électronique, au profit d’un accompagnement virtuel et de services (domotique, sécurité, contrôle à distance…) pas toujours nécessaires, mais nécessairement facturés, est l’un des aspects de l’entrée dans un nouveau monde pour les professionnels.

Il y aura là, indépendamment de l’effet de mode et de l’émotion / engouement start-up, à prendre et à laisser pour ne retenir que le pertinent.

Mais c’est quoi le pertinent en matière de logement ? 🙂

Entre modernité et frugalité…

L’évolution réglementaire(mique) a fait franchir des paliers incontestables à l’efficacité énergétique. Prochaine étape, s’intéresser au carbone.

Et il faudra ensuite, après avoir construit de si efficaces cocons, veiller à ne pas empoisonner les occupants avec l’air du logement.
Comment ne pas perdre de chaleur ou gérer la fraîcheur (en été) tout en renouvelant ou en assainissant l’air intérieur ?
On en parlera très bientôt, mais les pistes connues, comme la VMC double flux par exemple (sans qu’elle ne soit critiquable sur le principe), éloignent toujours plus le logement de sa destination.

Chaque fois que l’on rend le logement plus cher (matériel, faux plafonds, isolation acoustique, contrat d’entretien, consommables), il devient moins accessible. Déjà que la bataille foncière et les travaux ne facilitent pas la modicité des prix, doit-on en rajouter ?

C’est pareil pour l’usage, concernant la complexité ou le coût : à titre d’exemple, peut-on espérer que l’occupant change les filtres tous les 6 mois, alors que, pour lui, c’est d’abord une dépense et que l’on voit encore nombre de ménages qui bouchent les entrées d’air pour éviter des frais de chauffage réels ou supposés ?

Avec, à la clé, développement de moisissures et mauvaise qualité de l’air.

Et si la véritable modernité et le progrès partagé, c’était d’abord un logement très simple d’usage et d’entretien ? Avec un peu moins, plutôt que la course au toujours plus ?

Une 2CV ou une 4L plutôt qu’une Ferrari ? (d’autant que le logement c’est immobile, hein ? 🙂 )

Et si on demandait à CRO ? Entre deux séances de CROdéo ???

CROdéo préhistorique
Youhou ! Moi, j’ai trouvé encore plus rustique !

C’est vrai que la mise au vert et le bio, c’est aussi une piste à suivre !

Enfin… uniquement quand on a les reins solides ! 🙂

Sous, qualité, sous-qualité ?

Comme dans tous les domaines, il est possible de faire cher et moche, ou cher et inefficace, mais plus délicat de calibrer une décroissance pertinente et judicieuse des curseurs.

Du logement pour qui, à quel prix, avec quel niveau de qualité ?

A l’heure actuelle, Papa et Maman ne répondent pas à la question (elle est trop deep ! 🙂 ) et chacun des paramètres vit sa vie indépendamment des autres, comme autant d’ivrognes titubant.chroniqueur sportif à la masse

Vous croyez qu’ils font déjà chambre à part ? Pauvres gosses… 🙂

Enfin, ceux qui existent déjà… parce que les autres, faut encore arriver les faire ! Vu que ça semble assez sportif. 🙂

Mais on s’en fout, n’est ce pas, puisqu’ avec la liste à la Prévert de la loi ELAN, on va tous pouvoir se payer… un raton-laveur ? 😉

C’est si gentil les animaux, et surtout quand ils sont verts…

 

Quoique. Pour l’instant, je vais faire une sieste.
Sur un canapé ? 😉

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