Dans tous les corps de métiers, il y a des outils indispensables.
Des incontournables qui valent pourtant le détour. 🙂
Des aides si efficaces et à ce point puissantes qu’il ne viendrait à l’idée de personne de s’en passer.
Ou même d’envisager de s’en passer.
Pour les maçons, par exemple, la brouette est un must. 🙂
Pour les promoteurs, au choix : excel, word, calculette, ordinateur dernier cri et véhicule Porsche ou BMW, à la limite Mercedes pour les ramollis. 😉
Car l’invention de la roue, on en dira ce qu’on veut, mais c’est quand même quelque chose…
Avis à tous, cette semaine, on va se la jouer plus cool. 🙂
Tout le monde a bien compris qu’il ne fallait rien attendre des pouvoirs publics d’ici le nouvel an. Et même largement au-delà.
On peut donc – pour aujourd’hui – passer en mode léger, voire primesautier, et réviser à la baisse (comme les statistiques !) le niveau d’exigence et d’éthique du CRO magnon qui sommeille en nous depuis si longtemps ? 😉
Mais oui ! Raconter n’importe quoi de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal…
Allons en fans de la partie, le jour de gloire…
Oh purée, non, n’allez pas déduire du sous-titre que le jour de gloire est arrivé !
Le jour de gloire, alors que la partie n’est pas terminée, c’est vraiment prématuré comme conclusion.
Et puis on ne va pas se focaliser sur un point de départ (qu’on a quitté depuis longtemps) ou un point d’arrivée (qu’on n’aperçoit pas encore) ! 🙂
Non, comme le disent tous les chauffeurs de poids lourds internationaux, « ce qui compte, c’est le chemin ! » .
Et c’est ça qui est bien : arriver à se persuader qu’on marche sur le chemin de la gloire !
Maigre mais indispensable consolation pour ceux qui pataugent dans la ***** !
Chichement, mais glorieusement ? Si seulement… 😉
Et, à défaut de gloire ?
La gloire, l’argent et le sexe ? Ce trio qui fait classiquement marcher le monde ?
Pffff…. totalement inapplicable aux promoteurs des temps actuels. 😉
La gloire est hors de portée, la richesse est un mirage évanoui et la gaudriole est un luxe que ni le moral défaillant ni les finances de bourses dégonflées de promoteurs ne permettent de pratiquer.
L’heure est grave quand la bourse dévisse, qu’on se le dise ! 🙂
(mais pas trop fort)
Heureusement, quand la pratique tique, la théorie rit. Si, si !
Et si le CAC 40 c’est la rente, le coq qu’a pas la rente, c’est quoi ?
Une image…
On peut donc toujours imaginer des jours meilleurs loin des fumiers en tout genre.
Et avec des règles du jeu dont les roues ne seraient pas carrées ? 😉
Une simple histoire de réputation ?
Bon, tout n’est pas si noir, en réalité.
Car il y a toujours la possibilité, avec peu de moyens, pour tous les promoteurs, de parvenir à durer en sauvant l’essentiel.
Sa réputation.
Et sa brouette. 😉
Pour la réputation, c’est assez complexe, car il paraît qu’elle nous précède, et pourtant, il faut se la traîner… Dur, dur.
Pour la brouette, il n’ y a pas débat, elle nous précède. Et il faut la pousser.
Les promoteurs imitant les maçons, on aura tout vu ! 🙂
Ah, la brouette, si elle n’existait pas… il faudrait l’inventer !
Tous les services qu’elle peut rendre aux individus en difficulté, obligés de porter à bout de bras des lingots anonymes et sans avenir.
Individus menacés de tendinite chronique pour sauver leur ordinaire, quel triste sort, n’est ce pas ?
Et obligés de taper dans leur petite cagnotte pour la pitance du jour !
La brouette : un objet de luxe ?
C’est une évidence absolue ! La brouette est le symbole ultime de la réussite du promoteur authentique.
Réfléchissez deux secondes. Parmi les promoteurs dirigeants, on a :
– de simples salariés (non actionnaires) ; ils n’ont rien à transporter. Pas droit à la brouette.
– de gros promoteurs encore actionnaires de leur société : eux sont passés au S.U.V. ou aux convoyeurs de fonds ; la vulgarité dans l’abondance, quoi. 🙂
– de petits promoteurs propriétaires de leur boîte : la noblesse de la profession 😉 ! Equipée de brouettes de luxe, avec roulements lubrifiés, roue hydropneumatique sur silent blocks, poignées anti-vibratiles molletonnées, caisse en bois provenant de forêts certifiées, doublée de velours (pour éviter de rayer les lingots) et coloris nervuré mat pour passer discrètement la frontière suisse. 🙂
Bon, d’accord, en ce moment, ils passent avec des brouettes vides, mais c’est juste pour garder les bonnes habitudes et ne pas éveiller les soupçons des douaniers !
La tradition mérite bien de telles petites attentions.
Et, sur ce, CRO va aller vérifier la pression des pneus (de sa brouette, bien sûr), on ne sait jamais.
C’est ça l’optimisme ! 🙂
Et hop, profitez du voyage au pays de l’optimisme.
On vous souhaite une merveilleuse semaine !