Avoir de l’imagination, c’est une bénédiction !
Surtout quand les autorités du logement n’en ont pas.
La conclusion s’impose d’elle même : quand le pouvoir n’a pas d’imagination, il faut porter l’imagination au pouvoir !
Hola, camarades, je vous vois venir… Non, non, il n’est pas là question de révolutionner quoi que ce soit. C’est pas CRO le sujet. 🙂
Il est juste question de dire que, quand rien ne se passe ni n’est prévu, il vaut mieux que l’imagination prenne le pouvoir.
Puisque la nature a horreur du vide, profitons en à plein !
Imaginons, imaginons… ça nous fera moins mal que réfléchir ? 😉
Le conventionnel, c’est d’un ennui… mortel.
Le convenu, le compassé qui est déjà dépassé, (et pas le con venu ou le con passé, on ne va pas commencer à insulter les ramollis de l’intellect tout de même ! 🙂 ), tout ce qui est trop insignifiant, ne mérite pas qu’on s’y attarde.
Alors que les nouveaux territoires de l’imaginaire, peuplés de personnages positifs et intelligents, aux idées claires et lumineuses, le tout nimbé de bienveillance existentielle, ça mes amis, ça fait un bien fou !
Ok, ok, on les cherche encore dans la vraie vie.
Et c’est bien pour ça qu’il vaut mieux les imaginer ! 🙂
Vouloir, c’est pouvoir ?
Alors là… je ne sais pas qui a raconté ça, mais il faudrait vraiment nuancer le concept.
Qu’il faille de la volonté pour aboutir, et qu’une volonté de fer permette d’accomplir de quasi miracles, pourquoi pas.
Mais là, ici et maintenant… Mais on veut !!! Tout le monde veut !
Enfin, tout ceux qui sont concernés et donc consternés par la même occasion.
Tout ce petit peuple de l’immobilier et ceux qui cherchent une solution logement et même les collectivités qui scrutent la baisse des ressources financières liées à la chute de l’activité logement.
Tout ce monde là veut ! Et vraiment très fort.
Demandez aux majors de la promotion immobilière qui licencient par paquets de 12 (c’est un euphémisme) ou aux opérateurs plus modestes qui serrent les fesses budgets de fonctionnement.
Ils veulent tous. A un point tel que c’en est presque du harcèlement, ce désir de relance.
Donc ils veulent. Mais ils ne peuvent pas.
Jupiter d’asile ?
Terre d’asile ? Pour aliénés ?
Ca doit être ça, car il faut vraiment avoir perdu l’esprit pour se tirer une balle dans les deux genoux (dans le pied, ce n’est pas suffisant).
M’enfin… Prêcher dans le désert, depuis trop longtemps, on se demande à qui ça sert ??? 😉
Quelqu’un pour expliquer à Jupiter que sacrifier le logement sans rien faire, à part jouer la montre, ça ne produit que de la poudre (aux yeux) dans le grand sablier du temps qui file ?
La dimension temporelle serait-elle une variable sans incidence ?
Vu de très haut, la culture hors sol semble peut-être un lieu commun…
Alors qu’avec un peu d’imagination…
Avec un peu d’imagination, on pourrait laisser la parole à Gérard et Dimitri, pas forcément les plus brillants, mais tellement fidèles au blog ! 😉
Dimitri Sellektif : tu sais quoi, Gérard, j’ai fait un de ces rêves !
Gérard Menvussa : quoi, t’as rêvé que t’avais gagné au loto, que Miss Monde tapait à ta porte, que la France allait gagner un max de médailles olympiques, que Poutine allait se transformer en Abbé Pierre, que…
Dimitri : non, non, ou plutôt oui, oui, tout ça bien sûr, mais plus encore !!!
Gérard : hé bé, là tu m’en bouches un coin. Plus que tout ça ?
Dimitri : oui, j’ai rêvé que Bercy annulait l’IFI pour le remplacer par l’IFVM et aussi que…
Gérard : hop ! Stop ! Pour l’Impôt sur la Fortune Immobilière j’arrive à suivre, mais l’IFVM, ques aco ???
Dimitri : mais l‘Impôt sur la Fortune des Valeurs Mobilières, Gégé, ni plus ni moins !
Gérard : ah, là oui, c’est du lourd. Tu vois Bruno Le Maire faire de gros câlins aux rentiers de la pierre et traquer les petits génies de la finance ?
Dimitri : t’as déjà essayé de dormir dans un portefeuille de valeurs mobilières, toi ? Ou de te faire offrir des valeurs sociales de rendement ? Alors qu’un logement ou un logement social subventionné pas trop cher, ça existe et ça peut servir à beaucoup de monde !
Gérard : c’est que tu as une imagination débordante, mon Didi. Tu crois que c’est possible, pareil revirement de Bercy ? Dont la spécialité est de raconter des craques ?
Dimitri : tu te rappelles de cette phrase « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » ?
Gérard : pffff, t’es grave, toi ! Mais à Bercy, mon poulet, ils sont persuadés que c’est possible ! De continuer à matraquer l’immobilier en faisant plaisir à Jupiter !
Dimitri : c’est bien pour ça qu’il faut de l’imagination pour deux ! Regarde les promoteurs !
Gérard : quoi, les promoteurs, quel rapport ?
Dimitri : ils en ont à revendre de l’imagination ! Cette bande de barjots : ils n’ont jamais aussi peu vendu, on leur dit que la vie s’arrête fin 2024 en même temps que le Pinel, et ils imaginent encore et toujours des permis de construire sans tenir compte ni des futures contraintes éventuelles, puisqu’ils ne les connaissent pas, ni du niveau supposé d’une demande solvable qui va disparaître si rien n’est imaginé entretemps !
Gérard : heu, imaginé et mis en œuvre, mon Didi !
Dimitri : certes, mais d’abord imaginé. Et sans œillères ni idées préconçues…
Gérard : et ton scénario imaginaire idéal, dans le genre, c’est quoi ?
Dimitri : on organise une petite visite interministérielle à Lourdes, on leur sert de l’eau bénite matin, midi et soir et on leur explique en mode start-up qu’on peut à la fois gagner plus d’argent pour le budget de la France et éviter une crise du logement évidente pour tous !
Gérard : oui, bon, autrement dit, tu comptes sur un miracle et tu appelles ça de l’imagination ?
Dimitri : ben, si tu as mieux à proposer, raconte ! J’adorerais que tu me fasses part du fruit de ton imagination !
[NOTE DU CRO : chacun peut livrer en commentaire sa vision imaginaire d’une solution !]
Ce qui nous ramène au point de départ, bien réel, lui.
Sans imagination, l’avenir est un tantinet morose !
Alors, laissez parler votre imagination.
Au moins jusqu’à la semaine prochaine !
Qu’on vous souhaite bien bonne. En vrai. 🙂
