Il faut toujours se méfier des auspices.
Parce qu’ils ne sont pas toujours favorables.
Et qu’il faut savoir interpréter les signes.
Sans compter que ce n’est pas de tout repos.
Surtout à en croire l’expérience immobilière des grands anciens.
Qui craignent tous de finir à l’auspice en 2016 ! 🙂
Méfiez vous donc des oracles à la petite semaine…..
(ouh… y en a pas beaucoup par ici 😉 )
Oracle, ô désespoir, ô vieillesse ennemie !
N’ai je donc tant vécu que pour cette infâme mie ?
Boulette… Fini le pain noir ! 🙂
Mais s’en prendre au Cid pour justifier de la Pierre ?
Franchement… Autant bailler au Corneille !
Qu’augure 2016 de bon pour nous ?
2016 sera « in ». Et pas « out ».
D’ailleurs, on dit bien inaugurer et pas outaugurer. 😉
Donc, premier indice favorable…
Et puis James Bond, qui a fini par avoir la peau de Spectre !
Fini les fantômes. Deuxième indice favorable.
Et le retour de la Force sur nos écrans (radars) le 16 Décembre ?
Troisième indice favorable.
CRO faciles les pronostics pour 2016 ! 🙂
Quelques éléments objectifs de prévision
Mon intime conviction étant maintenant assise sur des bases certes symboliques, mais ô combien explicites, je m’en vais laborieusement tenter de vous donner quelques arguments cartésiens.
Car je sens bien le doute dans l’humeur humide et chagrine qui colonise votre cornée.
Cette défiance diffuse envers le porteur de bonne nouvelle.
Et pourtant…
Bouc émissaire, oui. Bouc et misère, non ! 🙂
Partageons donc mon insouciance joyeuse.
Allons, argument n° 1 : les taux d’intérêt
Les taux vont rester les taux et pas l’étau.
Les taux bas et les bas taux qui vont sur l’haut et vont aussi nous permettre de ne pas brûler prématurément tous nos vaisseaux.
La conjoncture économique, les liquidités disponibles, l’absence d’inflation, les besoins des établissements bancaires de repartir à la conquête de nouveaux clients.
Tous les fondamentaux sont au vert sur le front du coût de l’argent et de sa disponibilité future pour les acquéreurs.
Insistons un peu, argument n° 2 : le PTZ 2016
C’est dit. Pépé TZ a pris un coup de jeune (sous réserve du vote définitif du PLF 2016 par le parlement).
Son nouveau profil va le rendre à la fois plus universel et plus efficace.
Les primo-accédants seront donc sensiblement plus nombreux en 2016, en termes de potentiel au moins (restera à convertir les fureteurs en acquéreurs, bien sûr).
Le pilier de l’accession sera donc nettement dynamisé pour la première fois depuis bien longtemps.
Ce qui réduira la dépendance des promoteurs immobiliers et des commercialisateurs vis-à-vis de l’investissement.
Donc, ne soyons pas pingres, argument n° 3 : le dispositif fiscal Pinel
L’investissement immobilier à visée locative va conserver son intérêt fiscal pour les investisseurs.
Le profil de la loi Pinel sera en effet inchangé en 2016 et garde donc tout son attrait pour ceux qui veulent se constituer un patrimoine ou économiser des impôts.
Rappelons aux distraits qu’à lui seul, ce volet représente environ 70 % des ventes d’immobilier neuf en rythme de croisière sur les deux dernières années.
Diable ! Voilà qui est réjouissant !
Enfin, diable…. c’est vite dit….. vade reCRO Satanas !
Et comme le diable est dans les détails, l’offre !
Oui, l’offre.
Parce que les taux et les dispositifs vont titiller la demande, mais l’offre ?
Et c’est l’argument n° 4, le renouvellement de l’offre !
De la même manière que « les emmerdements volent parfois en escadrille » (NDLR : et pas en espadrilles, sauf en été 🙂 ) les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules.
Les promoteurs ayant relancé les permis de construire depuis quelques mois, l’offre devrait être suffisante pour profiter de ce surcroît de demande.
Reste aussi un argument subjectif : la tête de 2017….
Quoi, les pronostics pour 2017 aussi ?
N’exagérons pas, il faudra avoir plus de précisions sur le contexte et se donner un peu de temps.
Mais, pour faire simple, 2016 va être bonne parce qu’on sait aussi et déjà que 2017 sera vraisemblablement moins bien.
Affirmation a priori curieuse, pour le moins, mais…
Mais…. tout le monde va vouloir profiter d’une fenêtre de tir 2016 identifiée et bien comprise, donc relativement sereine.
Tandis que 2017, entre les élections qui se profilent et les risques de surenchère électorale, y compris budgétaire… tout ceci milite en faveur de 2016 dans des logiques d’anticipation et d’aubaine.
Effet psychologique en argument n° 5 ?
Si Madame Irma est dans la salle, elle peut s’exprimer en commentaires ! 😉