Revue de presse immobilière

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crolucheMais non, y a rien qui presse !

Tout de suite…. mais quelle idée, croire que le monde de l’immobilier serait pressé ?

La bonne blague ! On n’est pas des comiques, nous !

On est conscients que tout va bien. Et sereins avec ça…

Et une revue de presse, on sait ce que c’est.

Pas besoin de presse-tidigitateur pour nous l’expliquer ! 🙂

 

Finalement, c’est cool l’été !
Parfois un peu trop pour les températures de ce début Juillet, mais c’est presse qu’un détail…

Le principal pour le logement, c’est d’être dans les petits papiers du gouvernement.

Surtout quand il a jusqu’ici été dur de la feuille et de la feuille de route.
Feuilletons un peu les magazines pour voir ce qu’il a en magasin.

Magazines… à condition de ne pas être de la revue ! 😉

La construction neuve à la ramasse

C’est Le Moniteur qui nous le dit dans un article évoquant la sortie de crise de la construction en Europe.

Les subtilités des frontières n’ayant aucun secret pour vous, la différence entre Europe et France ne vous étonnera pas.

On y parle de reprise homogène, de croissance entre 2014 et 2016, de sortie du trou pour les pays d’Europe du Sud, et on y parle même de la France.

Le seul petit souci, c’est qu’elle est évoquée en tant que cas à part et de dernier de la classe faisant « les frais de réformes non concrétisées suite à la crise de 2008 ».

Mais que des générations de visionnaires taupes pratiquent la politique de l’autruche, est-ce si surprenant ?

Les zinzins pas si fous

Là, c’est La Tribune qui tire sur l’ambulance en parlant du peu d’enthousiasme des investisseurs institutionnels pour le logement.

Hommes de peu de foi et esprit civique aux abonnés absents pour les zinzins. 🙂
Sans rire ?

Faut dire aussi : si les zinzins sont rationnels et ne veulent pas entrer dans l’entonnoir qu’ils ont sur la tête, la raison nous commande-t-elle d’être plus fous qu’eux ?

Le constat est celui d’un désengagement complet du secteur du logement, non seulement avec un faible niveau d’investissements nouveaux mais aussi avec des arbitrages récurrents en faveur de cessions d’actifs logement.

Parmi les pistes pouvant mener à la fin de ce désamour (je cite La Tribune) :

« améliorer la fiscalité des plus-values immobilières ; faciliter les opérations de vente à la découpe ; arrêter d’imposer une part de logements sociaux dans les constructions neuves ; et enfin réduire la protection des locataires »

Là, ils font fort, vraiment pas sympas, alors que le supposé nouveau filon du logement intermédiaire leur fait miroiter une tva à 10 % et une exonération de taxe foncière.

Vous avez dit manque d’empresse-ment ? 😉

Ou froide lucidité devant les dérapages idéologiques continus qui dégradent à la fois les rendements et l’équilibre des rapports bailleur-locataire, facteur de risque important, le tout dans une instabilité législative chronique, alors que l’investisseur institutionnel gère le long terme ? 🙁

Mais qui serait assez zinzin pour aimer ça ?  Des sado-masochistes ?
Oui, mais alors, des sado-masochistes zinzins, il faudrait les enfermer !
Ce qui n’en laisserait plus beaucoup pour investir…

La vie est parfois mal faite !  😉

La relance du logement à pas comptés

Manuel Valls, l’homme pressé. Enfin, pas tant que ça finalement.

De fait, le Premier Ministre a rencontré ce Vendredi 11 Juillet – sur fond de musique de relance – les professionnels du logement et de la construction en présence de sa collaboratrice en charge du Logement.

C’est un bon signe sur le fond, car le sujet doit être porté par un poids lourd pour faire entendre raison à Bercy le cas échéant.
Et la Mini Misstre du Logement n’a pas les épaules assez larges pour ça.

Le seul défaut c’est qu’on parle d’Octobre pour l’échéance des futures décisions.
C’est là qu’on comprend que la puissance publique n’a pas la même notion de l’urgence et du temps qui passe que celle des entrepreneurs.

Pour le corps économique, 8 mois entre Février et Octobre, ou encore 3 à attendre maintenant, c’est une éternité, une sorte de supplice de goutte d’eau à la chinoise.

Là où des entrepreneurs auraient formé un commando pour faire un secouage de neurones ( brain storming pour les anglophones) et des simulations en une ou deux semaines pour trancher et choisir un système efficace, la sphère politique croit aller vite en comptant en nombre de mois.

Et pourtant, toutes les sources convergent même si les expressions diffèrent ; il est maintenant certain que le gouvernement a enfin officiellement pris conscience de l’extrême gravité et de l’urgence de la situation économique et du poids du logement dans celle-ci.

Mais il faudra attendre Octobre pour savoir, et sans doute encore davantage pour mettre en oeuvre ?

Et mettre en oeuvre quoi, car finalement, ce qui sera déterminant sera la pertinence, la cohérence et l’efficacité de l’arsenal déployé.

Et à l’aune de ces critères là, le petit jeu habituel du rideau de fumée de la com pour se donner bonne conscience sera inopérant, tout comme celui de faire d’abord plaisir à Bercy en faisant de fausses économies.

De l’efficacité et des résultats, et c’est tout, plus de blabla pour les neuneus, sans quoi le risque de passer pour un clown est là !

croluche
Est-ce que le Schimili Schimili Schmilblick est en bonne santé ?  (parole de CROmick)

Allez, CROluche, une suggestion pour nous encourager ?

« Pour guérir le Schmilblick, est-ce qu’on pourrait un peu oublier le Politick et l’ Idéologick pour s’intéresser à l’Economick ? »

 

Ah… ça fait du bien de revenir aux fondamentaux. Cajarc, à vous l’antenne !
(dans les commentaires 🙂 )

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