Facile ! Excel, Word, PowerPoint, Adobe, euh… et d’autres !
C’est qu’ils en ont plein, des logiciels, les promoteurs.
Leur logithèque est blindée de chez blindée, et la bureautique est leur béquille principale.
Alors, vous parlez… un nouveau logiciel ?
Que personne n’aurait vu venir ? Comme la crise ?
Non, c’est une blague, ça, c’est plutôt des lunettes de vue qu’il leur faudrait. 🙂
Et même de double vue !!!
A triple foyer. Pour loger tous les ménages… 😉
Ne pas confondre « femme de ménage » et « fan de ménages » .
Les promoteurs sont à classer dans la deuxième catégorie.
Pour l’instant au moins, selon la durée de la crise. 😉
C’est que les ménages, et particulièrement les ménages solvables, sont une denrée très prisée.
Pour raccommoder les prévisionnels Excel reprisés ? 😉
Logiciel sans nuages ?
Avoir envie de changer (de logiciel) ?
Oui, mais en avoir raisonnablement la possibilité ?
Parce que tout le monde aimerait un schéma facile du style de ce qui suit…
Demandez un peu à Dimitri Sellektif et Gérard Menvussa, nos deux piliers de blog ! 😉
Dialogue en cours…
– Gérard, mon fournisseur de logiciels m’a conseillé un nouvel outil fabuleux !!! Un mélange de traitement de texte, de tableur et d’intelligence artificielle. Il vient juste de sortir.
– Hé bé, Didi, tu m’as l’air bien enthousiaste ?
– Oui !!! Tu décris ton objectif en bon français (en fait, c’est ça le plus difficile maintenant 🙂 ), il imagine le moyen d’y arriver, il fait les calculs tout seul et il te donne les résultats ! Et justes, en plus !
– Non, mais, t’imagines un peu le Q.I. qu’il faut pour ça ?
– Ca pour du Q.I., c’est du tout Q.I….
– Du tout cuit ? Ben, donne moi la recette, alors ! C’est qui l’éditeur ?
– Un petit nouveau dans le circuit, basé en Afrique. TCHAD GPT.
– Hein, non mais… TCHAD GPT… mais tu te fous de moi, là ???
– Ben oui, comment t’as deviné ? 🙂 T’y croyais vraiment au truc magique et universel ? Gagner sans réfléchir, travailler et insister ? Faut changer de logiciel interne, mon poulet !
Snif. Ben voilà. Le problème, c’est pas les logiciels eux mêmes, c’est la logique interne des acteurs.
Et on n’est pas encore vraiment dans une logique de Reboot ou de Reset !
Repousser les limites ou changer de logique ?
La capacité des organisations à se remettre en cause ou à changer de logique est loin d’être garantie ou universelle.
Même en période de crise. 🙁
Les acteurs vont souvent hésiter – voire refuser – au moment de choisir une voie nouvelle, pour préférer optimiser jusqu’à la moelle leur schéma classique et l’essorer.
Jusqu’à l’instant, hélas souvent trop tardif, où leur intelligence visionnaire très limitée aura pris le dessus une fois la certitude acquise qu’il est impossible de s’en sortir autrement.
Lâcher la proie pour l’ombre, le risque, le côté aventureux de la nouveauté, etc.
Une image ?
Le réflexe spontané de l’acteur économique engagé dans une longue impasse et coincé contre le mur du fond ? Espérer que le mur tombe plutôt que de remonter à contre-courant jusqu’à la rue principale pour changer d’embranchement.
Dans ce sens, un petit exemple en passant : le changement récent de zonage (A, B, C) de 200 communes environ, pour lequel de nombreux acteurs ont poussé à l’amélioration de la cotation de leur agglomération ou commune.
Les malheureux de la zone B2 qui voulaient une promotion en B1, ou les frustrés de B1 voulant jouer dans la cour des grands en A. Au hasard.
Côté grand public, il s’agit officiellement de changer l’étiquette pour la mettre en adéquation avec le dynamisme (démographique, économique) du territoire concerné.
Côté coulisses, on peut l’interpréter différemment.
(ben oui, sinon, c’est pas drôle ! 🙂 )
La montée en gamme du zonage d’un territoire a comme conséquence immédiate de rehausser les plafonds de ressources, de prix de vente ou de loyer de tout un tas de dispositifs. Et donc de redonner une latitude en augmentant les prix et les loyers.
=> Sortir par le haut en augmentant les valeurs.
Et permettre, conjoncturellement, à certains programmes plantés d’augmenter leur rendement et de mieux se vendre ainsi aux acheteurs institutionnels (prix de revient inchangé et prix de vente en hausse).
Apparemment magnifique et bien joué ?
Oui, peut-être. Mais uniquement à court terme, pour se déplanter.
Et stupide à terme.
Car en faisant ce choix de la fuite en avant par l’augmentation des valeurs, on acte le fait de ne pas travailler sur la maîtrise des prix de revient (puisqu’on retrouve du mou dans le bilan financier) et on rend plus cher le logement tant à la vente qu’à la location, alors que les capacités contributives des acquéreurs ou locataires n’ont pas proportionnellement augmenté, elles (détail non négligeable, surtout en période délicate de crédit et de pouvoir d’achat).
Alors, bien sûr, on pourra toujours rétorquer que ceci n’est qu’un angle d’attaque bas de plafond de style CRO Magnon… mais c’est bien ce qu’on revendique sur ce blog ! 🙂 🙂
On a tellement de mal avec le premier degré et les appâts rances ! 😉
Logis ciel : le logement porté aux nues ?
Ouais, bon, une fois le constat fait de ces réflexes conditionnés, on n’ira pas jusqu’à évoquer le 7ème ciel, le cours mondial de l’extase réside en ciel devenant manifestement hors de prix.
Mais quand même, un bon petit appartement, pour loger les ménages, ça paraît plutôt logique ? Quoique, en ce moment, c’est plus trop logique.
Car les pouvoirs publics ont des réflexes bien pires (et ô combien mortifères) que ceux des professionnels.
La croisée des chemins, déjà et souvent évoquée sur ce blog – directement ou en filigrane – devrait théoriquement (mais c’est une histoire de prise de conscience et de décision personnelles) pousser les acteurs de la production de logements neufs à choisir des voies moins connues que celle sur laquelle ils peinent tant aujourd’hui.
Moins connues mais pas nécessairement plus faciles !
Non, car il y a bien longtemps qu’ils les auraient alors empruntées de concert.
Faciles et nouvelles, ces voies ne manqueraient pas d’atouts…
Surtout si elles étaient rentables ! 🙂
Et comme ce n’est pas de concert, on préfère nous jouer du pipeau ! 😉
Mais on a certainement la musique qu’on mérite, pas vrai ?
Heureusement qu’à la maison, on peut choisir celle qu’on veut… 🙂
Allez, très bonne semaine à vous.
Sans logiciel et en musique ? 😉