Je ne sais pas vraiment si c’est la sortie d’un nouvel opus cinématographique du Hobbit ou l’approche des fêtes de Noël qui me font penser à la magie des Super Héros.
Ou la fadeur des temps modernes qui mériterait un bon coup de baguette magique.
Ou le souvenir des temps préhistoriques immémoriaux, où CRO – notre père à tous, n’est-ce pas ? 😉 – vivait une vie si peu formatée.
Toujours est-il que j’ai comme une petite envie d’irrationnel.
Pas vous ?
Hé oui. On ne peut pas vraiment dire que 2013 ait jusqu’ici été magique.
Enfin, magique au sens de la petite lueur que l’on aime voir dans les yeux des enfants. Parce que magique au sens de surréaliste… ça, il y a eu quelques épisodes vraiment magiques !
Du coup, un peu de distance avec la réalité s’impose…
Se projeter dans une autre dimension
Finalement, tout est de notre faute.
Nous, les acteurs de l’immobilier au quotidien. Professionnels, particuliers, peu importe.
Nous prétendons comprendre. Savoir.
Englués dans nos mesquines préoccupations du quotidien. Dans nos schémas de pensée bassement pragmatiques et rationnels.
Dans nos raisonnements à deux balles (c’est toujours mieux que la roulette russe ! 😉 ) qui osent prendre en compte la psychologie des intervenants.
Nous avons tout faux. Nous sommes des truffes (ça tombe bien, vous m’en mettrez un kilo 🙂 ).
Quand on a un mal de chien, on prend un remède de cheval.
Donc, quand les hommes ordinaires ne s’en sortent pas ? On sort une femme extraordinaire : une super héroïne !
Et attention, pas une héroïne de Drugstore, une vraie, avec une cape et de beaux……. orteils (ne perdez pas de vue le nom du blog !).
Avec un peu de tenue quoi !
Une héroïne des temps modernes ?
Faut bien rêver un peu… Même si c’est difficile quand les nuits sont plus courtes.
Encore plus important quand les temps sont durs.
L’homme ou la femme providentiel(le) n’est pas si fréquent, c’est vrai.
Et dans la vie courante, on croise plus souvent des Super Zéros que des Super Héros.
Déjà, des héros il n’y en a pas beaucoup, mais des héros qui carburent au super, alors là… autant chercher une aiguille dans une toison de mammouth laineux.
Batman, Spiderman, Superman et, pour l’égalité des sexes, Catwoman, Wonderwoman, Tartine… (pour les moins de cinquante ans, la culture c’est par ici).
Ca c’est du lourd, et reconnu comme tel par le grand public à travers les âges.
Mais, pauvres de nous, dans l’immobilier, c’est plus compliqué, moins glamour, et on recrute les héros qu’on peut.
Méritoires parfois (Super Scellier m’arrachera toujours une petite larme d’émotion 🙂 ) ou insignifiants le plus souvent.
Pour être tout à fait honnête, il n’y a parfois que très peu de différence entre une vraie personnalité et un avatar de circonstance.
L’épaisseur d’un trait, un espace qui saute, une majuscule qui s’efface, un accent qui s’évanouit.
Et Dieu sait que l’accent c’est important. On devrait d’ailleurs toujours mettre l’accent là-dessus 😉 .
Donc, avec ces petits accidents de calligraphie, on en arrive à transformer une Super Chérie en supercherie.
Ou à essayer de nous faire prendre une supercherie pour une Super Chérie. Le syndrome du doigt dans l’oeil.
Comme la différence entre la manière dont on peut se voir et celle dont les autres nous perçoivent.
Ou comment passer du statut de personnage hors du commun à celui de ministre en trompe l’oeil.
Quoique… Il n’y a pas que l’oeil qui ait été trompé. Demandez à la FNAIM et à d’autres encore.
Les pouvoirs des super héros m’étonneront toujours… surtout quand ils font semblant d’avoir fière ALUR.
Mais la vraie question c’est : comment on fait, si plus personne n’achète l’histoire ou n’aime le film ?
Finalement, tout ne serait pas de notre faute alors ? 😉
Ah, la voilà la bonne nouvelle de 2013 !!! 🙂
Respirez, vous êtes arrivés à la fin de l’article, et ce n’est pas de votre faute non plus !
Où est l’happy end de notre superbe héroïne ?
M’enfin, Sophie, les happy end c’est pour les comédies !
Là on est plus proche du drame 😉 Et l’héroïne c’est aussi une drogue dure pour les addicts du logement que nous sommes….