A la guerre comme à la guerre ?

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Cela fait plus d’un an déjà que l’Europe a vu la guerre s’inviter à nouveau sur son territoire.

Une histoire (contemporaine) avec des méchants bien typés, et des gentils assiégés résistant encore et toujours à l’envahisseur. 🙂

C’est quasiment une réédition à la gauloise d’un album d’Astérix et Obélix made in Ukraine.

De quoi rendre chèvre bien plus d’un quidam dans nos contrées ! 😉

Et ça tombe bien, parce que, des chèvres, il n’y en a pas que sur les terrains de foot.

Et des boucs émissaires pas seulement dans les histoires anciennes.

Mêêêêê si !

 

Ah, ça fait du bien de se poser en victime.

De faire partie des minorités opprimées.

De susciter l’émotion généralisée des consciences averties et généreuses.

Le monde entier venant enfin au secours des gaulois bon teint que sont les promoteurs en difficulté. 😉

Tous réunis les deux pieds dans le CACA : le Comité d’Aide aux Constructeurs Accablés.

Ben merde, alors ! 🙂

Le logement en galère : sortez les rames !

C’est vrai, quoi ! Sans vouloir médire ni faire l’intéressant, force est de constater que les médias ne semblent pas évaluer à sa juste mesure le désarroi du peuple de la construction neuve.

La mouise, à ne pas confondre avec Moïse, vu que marcher sur l’eau c’est plus facile que surfer sur un étron.

Comme le disait mon poète d’arrière grand trisaïeul : « Quand la matière fait cale, difficile d’avancer comme on voudrait ! » .

Et il avait bien raison. Heureusement, le CACA est là !

En petit comité, certes, car les promoteurs sont pudiques 😉 et n’aiment guère revendiquer des manifestations aussi réussies que celles des syndicats.

Habituellement, on a droit à « 10 000 selon la police et 50 000 selon les syndicats » .

Mais avec des promoteurs… « 500 selon la police et 250 selon les organisateurs ? » .

Et encore, même avec des tracto-pelles en location, l’illusion serait difficile à créer.

Triste sort que celui de minorité opprimée déprimée. 🙂

Une économie de guerre ?

Ben oui !

Il paraît qu’un cousin d’un voisin d’un voisin d’un cousin éloigné de CRO aurait vu un promoteur faire les poubelles. Si !

Le pauvre. Et il ne cherchait pas un sandwich !

Il avait perdu le brouillon d’un bilan financier excel équilibré !!! 🙂

Dont il n’avait pas noté les paramètres !

Quand quelque chose d’aussi rare se produit, faut vraiment sécuriser la sortie…

Et il y en aurait – paraît-il 😉 – un autre qui aurait vendu sa Jaguar sur Le Bon Coin pour s’adapter au contexte ambiant.

Il lui fallait des liquidités. Pour acheter un char, afin de mieux résister.

Mais vu qu’il manquait un peu de picaillons… il a du revoir ses ambitions à la baisse. 🙂

Tankiste de réserve : un promoteur
Le principal, c’est de faire illusion !

Généralissime en chèvre, nouveau profil de poste de promoteur immobilier à pourvoir en Ressources Humaines . 🙂

Triste époque, vraiment, pour les promoteurs.

Au moment où tout le monde parle des retraites, va peut-être falloir la sonner la retraite ?

Parce que franchir la Bérézina avec ce genre de véhicule… c’est pas canon ! 🙂

Mais ne soyons pas défaitistes, certains pros ont gros moral !

Imaginez un changement de paradigme…

Il semble acquis à la plupart des observateurs que le contexte immobilier actuel doive perdurer quelque temps.

Alors que, avec un peu d’imagination et d’optimisme, bien d’autres perspectives peuvent se dessiner…

Demandez un peu à Gérard et Dimitri, nos amis intermittents de l’immobilier ! 😉

Dimitri Sellektif : salut mon Gégé, c’est bien promoteur immobilier, ton boulot ?

Gérard Menvussa : hé bonjour Dimitri ! Heu, oui, enfin, non, ou plutôt presque. Tu vois un peu ?

Dimitri : ??? Alors là, pas du tout ! T’as changé d’emploi ?

Gérard : comment t’expliquer ? Mais pas du tout, je n’ai pas changé d’emploi ! C’est l’emploi qui m’a changé.

Dimitri : pas tant que ça, mon ami ; je t’ai reconnu !

Gérard : t’as de la chance. Mon banquier et ma femme me disent que je ne suis plus le même homme !

Dimitri : et ils ont raison ?

Gérard : mon banquier ne regarde plus mes découverts avec concupiscence. La flamme du désir a quitté ses prunelles. Là où il voyait, il y a peu, des torrents d’agios à percevoir, il ne craint plus maintenant que le risque de défaillance.

Dimitri : ahlala, pauvre vieux, ça a l’air de te toucher la relation avec ton banquier. Et ta femme ?

Gérard : comme mon banquier, elle n’aime pas les gros découverts. Faut dire que ça limite le pouvoir d’achat local.

Dimitri : bah, elle te regarde toujours avec concupiscence, elle au moins…

Gérard : même plus, vu mon risque de défaillance… elle a rencontré mon banquier, pour cette histoire de découvert familial.

Dimitri : mais quel rapport ?

Gérard : le leur, la concupiscence a changé de camp. Banquier, quand les taux d’intérêt remontent, c’est plus sexy que promoteur…

Dimitri : ah, mon pauvre ! C’est dur, ça… et tu n’as pas de perspectives de retour en grâce ?

Gérard : si, si, j’ai signé une promesse de vente pour acheter un super terrain bien placé et pas trop cher. Avec ça, je devrais me refaire. Sauf que…

Dimitri : sauf que quoi, mon Gégé ?

Gérard : c’est un montage d’opération super délicat, un équilibre financier subtil, j’ai mis des jours et des semaines à trouver la solution sur excel !

Dimitri : et alors, c’est une très bonne nouvelle ! Enfin une solution !

Gérard : sauf que mon ordinateur a grillé, que je n’avais pas fait de sauvegarde et que j’avais juste imprimé le brouillon.

Dimitri : rien de dramatique, Gégé, tu refais une feuille excel, tu saisis à nouveau tous tes paramètres et ça roule !

Gérard : oui. Sauf que j’avais jeté le brouillon à la poubelle. Et que je le cherche encore.

********

Oh, zut, incroyable ! C’était donc vrai, cette histoire de promoteur qui fait les poubelles !!! 🙂

La morale de l’histoire, c’est que si aucun paradigme n’est immuable, il faut quand même y mettre un peu du sien pour faire bouger les lignes.

Avec ou sans char. Et au risque de devenir chèvre ! 😉

 

Tout problème a une solution.
A chacun de trouver la sienne.
Et une très bonne semaine à tous ! 🙂

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