Le cadastre : un sacré anti-brouillard !

Conseils immobiliers, Promoteurs et programmes 4 commentaires

crolinPour trouver son chemin, mieux vaut voir clair.

En matière foncière, c’est pareil !

Et pour éviter de foncier… dans le brouillard 🙂

le cadastre s’avère un allié fiable et précieux.

C’est quand même sympa de savoir où on met les pieds !

Surtout quand on est promoteur ! 😉

 

Ca fait quand même une sacrée différence !

Imaginez un peu la galère des promoteurs CROmagnonesques (il y a 15 ou 20ans, quoi ! 😉 ).

Une ressource aussi vitale que le foncier. Et aussi peu d’information instantanée sur le sujet !

Obligés, à l’époque, de marier le papier et le pedibus unijambis (*) pour aller chercher l’info…
(* quand on s’y prend comme un pied autant compter sur ses jambes, version traduite en contrebande du bas latin 😉 )

Le cadastre, à quoi ça sert ?

Grosso modo, le cadastre c’est le grand livre de la propriété foncière.

La France est découpée en petits morceaux, des parcelles, comme de tout petits bouts d’un puzzle géant.

Et le cadastre répertorie tout ça, bien rangé, en communes, sections et numéros.

Une commune comprend plusieurs sections et chaque section un paquet de numéros.
Chaque numéro correspond à une propriété ou un morceau de propriété.

Et bien sûr, en face de l’identification de ces propriétés, le cadastre est capable d’indiquer les surfaces correspondantes et les propriétaires.

Le cadastre, c’est le Who’s Who de la propriété foncière ! 🙂

Et surtout, à qui ça sert ?

Au service des impôts auquel il est rattaché, aux géomètres, aux notaires, aux particuliers voulant vérifier les données de leur propriété et aux professionnels à la recherche des renseignements de base d’une propriété.
Et à tous ceux qui s’y intéressent !

Bien évidemment, suivant ce que l’on est ou ce que l’on fait, l’intérêt n’est pas le même.

Pour les impôts, ce n’est pas tant la terre qui est intéressante que ses fruits (le blé, l’oseille, l’avoine…) : car les taxes foncières existent et le cadastre est le premier maillon d’une chaîne qui conduit ensuite aux valeurs locatives et à l’impôt foncier.

Pour les notaires et les géomètres, c’est un outil quotidien pour la modification des parcelles, parfois découpées ou au contraire regroupées, et dont l’identifiant change en conséquence.
Sans compter les changements de propriétaires, hélas souvent mis à jour avec quelques mois de retard.

Le gros avantage, c’est la mise en ligne depuis quelques années du cadastre sur internet avec un accès libre au grand public. (ici : le cadastre.)

Pour les agents immobiliers, c’est pareil, les coordonnées cadastrales sont avec l’adresse du bien le premier moyen d’identification de celui-ci.

Et comme une référence cadastrale est toujours unique, aucun risque d’erreur si les données sont fraîches. 🙂

Et les promoteurs, ça les intéresse, le cadastre ?

Pfff, bien sûr que non !

Les promoteurs sont plus forts que tout le monde.

Et ça ne date pas d’hier !!! C’est mon arrière arrière…. arrière grand papa qui me l’a dit.

Depuis le premier jeu préhisto de CROlin maillard, ils ont le sens du jeu et le goût du risque, les promoteurs…. 😉

crolin
C’est trop bien CROlin maillard ! Une histoire de crocs moteurs….

 

On ne va pas en faire tout un plat (de côtes 🙂 ),  mais pour éviter de se jeter dans la gueule du loup tyrannosaure, des données fiables et instantanées c’est quand même le top.

A titre personnel, c’est la première approche pour connaître le potentiel d’un terrain avant d’envisager une faisabilité (avec l’analyse parallèle du PLU).

D’autant qu’avec l’outil en ligne, on peut récupérer des infos, imprimer des plans, connaître les surfaces et en calculer, mesurer des distances, identifier plusieurs parcelles à démarcher (s’il faut en regrouper plusieurs pour construire une assiette foncière exploitable), etc…

D’un point de vue pro, le seul petit défaut est l’absence d’accès aux coordonnées des propriétaires, mais on peut comprendre la volonté des pouvoirs publics de laisser un filtre de protection.

Un filtre qui contraint à demander (dans le centre des impôts le plus proche par exemple) ce type de renseignements au coup par coup, et pas de manière industrielle.

La promotion immobilière est un métier d’artisans !
Ah bon ? 😉

 

Et vous, pro cadastre ou pro CROlin maillard ?

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4 réflexions au sujet de « Le cadastre : un sacré anti-brouillard ! »

  1. Bonjour,

    Bel article (encore une fois dirais-je) cependant un MAIS doit persister. Car les informations cadastrales doivent être prises avec parcimonie comme argent comptant.
    Les informations ne sont pas toujours à jour, même si le fait d’avoir une version numérique nous a beaucoup aidé (des heures de queues pour obtenir une copie de plan + matrice payante).
    Le cadastre n’est qu’informatif dans les grandes lignes. La matrice cadastrale (payante) fournit les informations sur les propriétaires principalement.

    Il faut surtout éviter de travailler avec un plan du cadastre pour réaliser un plan de masse, car les dimensions ne sont totalement fiable.
    Préférez un plan de géomètre pour réaliser vos plans de masses.
    Par contre, le cadastre peut tout à fait être utilisé pour le plan de situation.

    Enfin pour conclure, nous utilisons le site gouvernemental Géoportail qui permet d’extraire de nombreuses informations, très utile pour préparer nos dossiers de permis.

    Enfin la promotion ou la construction ont des outils utiles qu’il faut savoir utiliser à bon escient, n’est-il pas ?

  2. @ Pascal : on est d’accord, le cadastre est utile en première approche pour les pros. Ensuite, quand on veut définir finement un projet, le degré d’exigence impose le recours systématique au géomètre.
    Et encore heureux… pour les acquéreurs et pour les géomètres ! 🙂

  3. Bonjour,

    Oh que oui le cadastre est utile aux promoteurs.

    En tant que Développeur Foncier, j’use du cadastre à foison. Le site cadastre.gouv est Mon ami et je me demande bien comment faisait-on avant l’ere Internet !

    @+

    Pascal

  4. @ Pascal : hé bien, on prenait ses petites jambes pour aller voir le service du cadastre du lieu concerné. On faisait la queue et on demandait gentiment à l’employé en lui donnant les références. Et on n’oubliait pas de payer avant de partir ! 🙂

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