Oh ! Un nouveau ministre pour le logement ?

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C’est marrant comme l’avenir est parfois un retour vers le passé !

Avec quelques variations, bien sûr, sinon qu’est ce qu’on pourrait bien se raconter ? 🙂

Prenez le nouveau responsable national du logement : c’est un homme !

Placé sous la responsabilité d’un autre homme !

Le tout sous l’autorité d’une première ministre femme !

Pile comme avant ! Mais en inversant les sexes des intervenants…

Et qu’on ne nous dise pas que le beau rôle revient au sexe fort !

Klein, ça veut dire petit (en allemand)… Mais pas forcément inefficace !

Enfin… espérons !!! 😉

 

Ahlala, qu’est ce qu’il ne faut pas dire comme bêtises pour trouver du neuf dans un remake ! 🙂

Nous revoilà donc avec un ministre délégué, sous l’autorité d’un ministre plus gradé et aux compétences plus larges.

Ce qui pose la question suivante aux professionnels : est-ce qu’en changeant si peu, on peut tout changer ?

Ca dépend de la qualité des remplaçants ? 😉

Olivier Klein : mini mais maxi ?

On ne peut pas grand chose au choix de son patronyme.

Mais on peut le sublimer ! Repousser les limites, créer de la réalité augmentée à partir de pas grand chose.

Et là, Olivier, il est servi. On part de tellement bas que le risque est faible d’échouer.

Au pire, il fera comme les autres… Et au mieux ?

Ah, au mieux… il nous fera rêver.

Mettre des étoiles plein les yeux des promoteurs et de leurs enfants…
(hein, non ? Ca ne compte pas, ça ? 🙂 )

Bon, ok, mettre des étoiles plein les yeux des accédants à la propriété et des locataires en remettant la machine en marche, ce serait déjà un début ! 😉

Parce que quand même, si on regarde dans le détail, tout n’est pas vraiment comme avant.

Avant, ni Barbara Pompili, ni Emmanuelle Wargon n’étaient réellement compétentes en matière de logement, et Barbara Pompili – comment le dire gentiment ? – faisait tout son possible pour ne pas aider sa collègue et néanmoins vassale (…) à réussir.

Comme les indiens chez les cow-boys, un bon logement neuf est pour certaines un logement mort (enfin, mort-né plutôt).

Le vert était dans le fruit, quoi ! 😉

Dans la nouvelle configuration, au moins, les deux personnages – Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et son ministre délégué, Olivier Klein – ne sont pas par principe hostiles à l’acte de construire et connaissent globalement mieux le secteur d’activité.

Ce qui nourrit ça et là quelques espoirs dans la filière logement, espoirs dont on saura toujours assez tôt s’ils seront vains ou vainqueurs ? 🙂
(et de toute façon, quand le vain est tiré… il faut le boire !)

Eviter les réflexes conditionnés ?

Les réflexes conditionnés, c’est comme l’air ; quand on est sous la clim, on attrape souvent un coup de froid.

Alors que là, il faut réchauffer l’atmosphère ; et donc se débarrasser des réflexes pour faire de la place au cortex !

Faire, en quelque sorte, que le nouveau duo ait les mêmes ambitions que Minus et Cortex ! 😉
– Dis, Cortex, tu veux faire quoi, cette nuit ?
– La même chose que chaque nuit, Minus : tenter de conquérir le monde !

En leur souhaitant plus de réussite pour le monde du logement, bien sûr, et ce pour le bien collectif ! 🙂

Bref, ce qu’il faudrait éviter, c’est une lecture du monde du logement trop simpliste ou mono orientée.

Car le contexte personnel du nouveau ministre délégué est assez typé : d’abord communiste, plus récemment socialiste avant de se rapprocher de la majorité présidentielle, Olivier Klein est aussi le maire de Clichy-sous-Bois (commune pauvre d’Ile de France) et président en fonction (avant sa nomination) de l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine.

Cette fameuse ANRU étant un outil essentiel de la politique de la ville, très impliquée dans la gestion des quartiers urbains dits difficiles.

Ce parcours et ces caractéristiques portent naturellement en eux le risque (jamais certain, tout dépend de la qualité de la personne) d’une vision trop monochrome du monde du logement avec une orientation sociale marquée, mais qui devra éviter l’exclusive ou le déséquilibre, ce qui demandera une ouverture d’esprit à l’ensemble des thématiques plus concurrentielles du monde du logement.

Bref, un peu de Cortex pour ne pas se la jouer Minus… 😉

Olivier Klein, ministre de la Ville et du Logement
Quoi, mes caractéristiques ? Trop marquées, mes caractéristiques ?????

Mais non, Olivier, elles sont CRO bien tes caractéristiques ! Garde le sourire ! 🙂

Un détail (?) en passant ; ne perdons pas de vue que le libellé officiel du job d’Olivier Klein est « ministre délégué chargé de la Ville et du Logement » ; appellation dans laquelle « Ville » apparaît avant « Logement » , ce qui – sémantiquement parlant – implique protocolairement une priorité donnée à la ville par rapport au logement ? Question.

Espérons que la feuille de route ne soit pas strictement celle là !

Et, pour commencer, souhaitons la bienvenue à notre nouveau ministre délégué chargé de la Ville et du Logement ! Si !

Avec pareille charge, il va sûrement lui falloir un peu d’énergie pour faire bouger les choses. 🙂

Mais, comme la fonction crée l’orgasme, nul doute qu’il aura à cœur de donner bien du plaisir à tout le secteur d’activité !
On est forcément altruiste quand on est ministre, non ? 😉

Avec retenue cependant, car, dans l’équation du Logement, Bercy a souvent son mot à dire – même quand il ferait mieux de la fermer – et Matignon ou l’Elysée ne s’interdisent pas toujours d’avoir une opinion.

Or, chacun sait que le délit d’haut pignon est toujours plus grave quand on a pignon sur rue ! 🙂

Et maintenant ? Ben… on va bien voir !
C’est pas tout de parler. 😉

 

Bonne fête nationale à tous !
Au moins un feu d’artifice de ce côté là… 🙂

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