Un continent oublié : la dimension psychologique dans le logement

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psycrologuePsychologiquement ou Psycho logis comment ?

Ah. La question mérite d’être posée.

On a trop souvent l’impression que certaines règles sont un défi au bon sens.

Que l’évidence qu’elles portent en elles n’a pas été perçue par le législateur.

Mais que, fatalement, ceux qui sont concernés vont réagir – sous-réagir ou sur-réagir – en fonction de la manière dont ils les perçoivent.

Pauvres pouvoirs publics qui croient à la vertu de la rationalité en matière d’économies, et qui espèrent des miracles pour les recettes.

Mais l’immobilier n’est pas un livre de cuisine… et la dimension psychologique est majeure pour le logement ! 🙂

 

Il y a des dimensions que l’on ne mesure pas assez… 😉

Oh non, pas la 2D, ni même la 3D !

Pour faire la part des choses, il faut au moins arriver à 5D.

5D, comme scinder le désir de la réalité, l’optimisme de l’aveuglement, la théorie de la pratique.

Avec la dimension psychologique, celle du continent oublié du législateur.

La communication au service de la psychologie ?

Les pouvoirs publics ont une certaine tendance à confondre les deux.

Comme « un continent » et « incontinent » .

crobulCar les fuites (en avant)… à la presse, au travers de communiqués ou de conférences, ne donnent pas durablement corps à de fausses réalités.

Comme un hologramme sans consistance et évanescent.

Pourtant, on essaie souvent de nous faire ainsi prendre des vessies pour des lanternes.

Vous vous rappelez le fabuleux plan à 70 millions d’euros porté par Sylvia Pinel ?
Non ? Pourtant, à 35 centimes d’euro par français et par an, il était d’une force de frappe considérable ! 😉

Pareil pour le miroir aux alouettes des logements vacants dont on nous reparle tous les 2 à 3 ans.

Les exemples de non évènements montés en épingle abondent d’ailleurs au quotidien, alors que – sur la durée – le principe de réalité est le seul capable de faire bouger les lignes, par les résultats obtenus.

L’abus de com conduit à l’indifférence, tandis que l’impact psychologique se mérite !

Optimisme et désinvolture…

Ce qui est amusant, c’est qu’on a parfois l’impression que la dimension psychologique est espérée… quand elle pourrait être arrangeante.

Un peu le principe de la méthode Coué ?

Pourtant, quand le changement de décor est réel, l’impact psychologique vient renforcer la perception de la modification.

Le meilleur exemple est sans doute le dispositif d’investissement locatif PINEL.

1- vous évacuez la ministre précédente (DUFLOT), avec son nom et son dispositif

2- vous reprenez strictement le même dispositif en modifiant en guise d’ouverture 2 bricoles (location aux ascendants / descendants, durées d’investissement plus variées avec adaptation du % de crédit d’impôt) et en neutralisant le principe de l’encadrement des loyers (épée de Damoclès pour tout investisseur).

Et vous obtenez une reprise vigoureuse des ventes, puis des chantiers et de l’emploi.

Le reprofilage du PTZ a permis d’aller dans le même sens pour les accédants à la propriété.

Comme quoi, avec peu de moyens mais bien ciblés, psychologie comprise, on peut obtenir de beaux résultats.

Par opposition, au chapitre des coups foireux mal pensés et avortés, on peut noter – entre autres – les attaques contre l’APL Accession ou la folie du loyer fictif pour les accédants ayant fini de rembourser leur logement….

Tout ça, c’est Psy CRO logique ! 😉
Pour être primitifs, nous n’en sommes pas moins humains…
Et chaque histoire est vécue de manière très personnelle ! 🙂

psyCROlogue
« Et là, je me suis fait mordre par un CRO CRO dile qui avait les CRO . CROmatisant, non ? »

A noter que psychologie rime difficilement avec idéologie, car la différence c’est la perception d’une certaine objectivité.

Où il est donc question de crédibilité plutôt que de com. 🙂

L’écosystème des acteurs de l’immobilier

Les porteurs de projets immobiliers – qu’ils soient particuliers ou professionnels –  ont d’abord besoin de confiance.

Parce qu’acheter un bien ou développer un programme immobilier mobilise beaucoup d’énergie et recèle des conséquences lourdes en termes d’endettement et de budget.

Se projeter dans un avenir raisonnablement favorable

Il faut donc pouvoir se projeter dans un avenir prévisible et raisonnablement favorable.

La qualité et la stabilité des systèmes de financement (nature et niveau des taux d’intérêt), tout comme celle des règles fiscales sont un préalable essentiel.

Tout comme leur lisibilité… ce qui n’est pas le fort d’une administration centrale plus prompte à donner dans un foisonnement d’une complexité malvenue – autojustifiant ainsi son utilité et son incontournable maintien – que dans une simplicité de bon aloi.

Regardez par exemple les lourdes machines que sont le PSLA ou le mécanisme de programmation annuelle du logement social ;

Ou bien l’amour pour une réglementation thermique évoluant à marche forcée par saccades, au rythme de ses étapes officielles (et donc obligatoires) ou optionnelles (le champ libre complaisamment offert aux certificateurs pour de nouveaux labels).
Heureusement que le principe d’une pause normative avait été affirmé !

Mais là, on avait sûrement dû mal comprendre.

C’est super compliqué la PsyCROlogie ! 🙂

 

Bon, assez digressé, allez vaquer à des choses simples ! 😉

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