Rétro Pédalo

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Le bord de plage, c’est rassurant.
Tandis que le hors-bord, ça va trop vite !

Même rétrospectivement et particulièrement en pédalo…. mais à quelle vitesse faudrait-il faire tourner nos petites jambes pour tenir une vitesse de hors-bord ?

De quoi attraper des crampes en moins de 5 minutes, à coup sûr !

Tandis que mouliner mollement, en restant à proximité de rivages connus, c’est tellement plus confortable.

Et tellement plus raisonnable aussi ? 😉

Voire…. la raison s’accommoderait-elle donc – le temps d’un quinquennat – si facilement de l’inclination à la facilité ?

A l’aune de l’efficacité pour le logement, rien n’est moins sûr !

 

C’est la lecture d’un article du Moniteur du 14 Avril (merci pour l’inspiration du sujet) qui m’incite à faire dans la rétrospective cancanière quinquennale. 🙂

Bientôt, un nouveau président, et ensuite un nouveau gouvernement.

Pour un nouveau cap et capitaine au gouvernail.

Mais bon sang, avant de profiter de la prochaine séquence, que c’est agréable de décrypter les coulisses officieuses des 5 dernières années du pouvoir…

Sérieusement, hein ! 😉

Séquence 1 : le lot du pédalo

Le pédalo, c’est vraiment trop cool. C’est le capitaine qui fait tout.

Il pédale et il gouverne.

Mais dans la vraie vie, il faut parfois déléguer.

Et au moment du choix du premier 1er Ministre, le printemps 2012 manquait cruellement de héros. Ou de super héros.

la séduction d'une forme immobilièreOn a donc mis un Ayrault de substitution en rayon et, pour le logement, le Président a choisi une héroïne.

Une vraie drogue, quoi…
Malgré son regard et ses cils, Cécile ? 🙂

Mais la véritable raison du choix de Cécilou pour le poste de ministre du logement est que le pouvoir avait besoin de beaucoup d’eau.

Ben oui, vous avouerez volontiers que naviguer sur un pédalo sans eau, c’est un peu comme pédaler dans le yaourt dans un pot vide.

Ca manque de consistance.

Alors que Duflot, c’est la garantie de la haute mère… avec une note salée à la sortie.

Et voilà donc notre pédalo lancé sur l’océan, dans le vacarme des (terrains) vagues et la fureur des marées.

Démarrer ? C’est d’ailleurs bien là toute la difficulté.

Car quand il y a trop d’eau et qu’on n’est pas équipé pour le grand large…

On pense surtout à des artifices pour assurer ses arrières.

Pourtant, avec un horizon aussi stratégiquement limité, palmes, tuba et bouée ne protègent aucunement de la noyade idéologique et du déni de réalité.

Et comment pouvoir compter sur autrui quand il elle ne sait pas compter ?

Préférant les contes et mécomptes aux bons comptes qui font les bons amis ?

Non, mais à l’eau, quoi !

C’est ainsi que « séquence 1 pédalo » en vient à rimer avec pet dans l’eau.

Ou coup de pet dans l’eau ? 😉

Résultat : des partenaires professionnels froissés et un manque certain d’efficacité avec une construction en berne, bien loin des objectifs annuels de 500 000 logements neufs affichés par le Président.

Séquence 2 : rétropédalez ou marchez ?

Au départ de Cécile, qui pourtant s’était entretemps mise à la course…. sentant bien le vent tourner… en même temps que la roue de la fortune….

Ayant remplacé l’eau par le ventilo (brasser de l’air, c’est bien aussi, surtout quand on avance à toute petite ALUR 🙂 ) l’ineffable (mais pas de La Fontaine, hélas) ministre laisse derrière elle un champ de ruines et une loi dont certains aspects sont tout bonnement stupides pour le commun des mortels.

Las, le temps des héros étant révolu, la reprise en mains quasi militaire par Manu acte la prééminence de l’action rationnelle et efficace sur le dogmatisme étroit.

Le principe d’une Valls en duo avec Sylvia, en moins de 3 temps et en un seul mouvement, qui donne le tempo à la relance via un dispositif fiscal d’investissement assoupli et élargi.

Plus un moratoire quasi général sur l’épouvantail de l’encadrement des loyers et un reprofilage généreux du PTZ en faveur des accédants à la propriété.

Le résultat ? Ô surprise… ça marche !

Et ça marche tellement bien que cela donne des idées à certains, plus prompts à dégainer le pas en avant plutôt que celui de la valse.

Fidèles en cela au principe du proverbe : « Qui trop en Valls mal étreint » (ndlr : j’ai craqué ! 🙁 )

Epiphénomène : la nomination, à la place de Sylvia, d’Emmanuelle Cosse dont les fils qui se touchent (les fils d’Ecosse, bien sûr !) ne provoquent pas de court-circuit dans le dispositif Pinel et permettent de finir le parcours en jouant de son instrument à vent préféré (à vent, parce qu’après ce ne sera hélas plus possible…). 🙂

Ah, les fils d’Emma, en version kilt ou double… c’est l’équivalent du fil d’Ariane pour sortir du labyrinthe de la politique du logement à la française.

Sauf qu’il reste encore à faire la peau du monstre qui hante ce dédale et dévore toute initiative disruptive depuis trop longtemps : le miCROtaure ! 🙂

Le Minotaure en version CRO préhisto
« Qu’ils y viennent les candidats au changement… Je les attends au bout du fil !  » .

C’est vrai que c’est difficile de faire bouger les lignes sans perdre le fil… de l’histoire, mais si c’était Thésée… croyez vous que ce ne serait déjà fait ? 😉

Facile à dire ?

Allez ! Au quinquennat suivant !
Et faites nous rêver, svp, avec de l’intelligence, des idées, de la clairvoyance et du courage !

Et ça sera qui le Super Héros, alias Super DuCRO, qui va se colleter avec le miCROtaure ?

 

Désolé si le volet logement quinquennal a été par trop simplifié.
Mais vous pouvez compléter en commentaires ! 🙂

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