Lever le pied, c’est baisser les bras ?

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Tiens, c’est Juillet ! V’la l’soleil ! 🙂

Avec son subtil parfum de vacances et d’intensité dégressive.

Un ralentissement en pente douce, somme toute.

Enfin, somme…? Plutôt celui qu’on a envie de faire !

Parce que, pour le reste, l’heure est plutôt à la soustraction. A la sieste des affaires.

Pour mieux rentrer dans l’ombre, comme un Mexicain sous son sombrero ?

Bref, le logement neuf lève le pied. Mais sans baisser les bras ! 🙂

 

L’inconvénient, quand le soleil cogne bien fort, c’est que la lumière est crue.

C’est bien la seule, d’ailleurs !

Car comment croire les paroles officielles quand les pourcentages sont décimés à coup de décimales ?

Après avoir touché des cimes, on devrait donc faire des sommes ?

Et chanter sur l’air des lampions : « Des sous, des sous, des soustractions ! » . 😉

Faire la lumière sur la part d’ombre, c’est possible ?

Fichue lumière… Tout finit par se remarquer en pleine lumière.

Le choc d’offre, par exemple. On le voit enfin !
Disparaître à l’horizon de la loi ELAN… 😉

C’est ainsi ce que racontent crûment les derniers chiffres parus : recul des permis de construire et recul des mises en chantier. Concomitamment.

Ce qui devient donc significatif, puisque ces deux indicateurs, dans le temps de développement d’un projet, sont séparés de 9 à 12 mois en moyenne (le temps de purger le permis de construire, de préparer le dossier de consultation des entreprises, de recevoir les offres, de les analyser, de les négocier, de créer la structure de vente, de pré-commercialiser les logements libres et la VEFA HLM, d’obtenir les accords bancaires et les assurances puis d’acheter le terrain).

Donc, quand les permis régressent, c’est le potentiel constructible de demain qui se racornit, et quand les chantiers ne se lancent pas, c’est qu’un des ingrédients de l’équation – au moins un… – coince et grippe la machine entre obtention du permis et signature des ordres de service : recours des tiers, absence d’accord avec un opérateur HLM, pré-commercialisation faiblichonne ?
Choisissez vous-même.
Et parfois plusieurs grains de sable dans le même parcours.

Heu, mais est-ce que quand la lumière est crûe, les carottes sont cuites ?

Bien sûr que non ! On a du tempérament et on n’est pas des nouilles dans le secteur, même si on est plutôt bonne pâte pour supporter autant d’amateurs !… 🙂

Mais, le truc, c’est que depuis le temps que c’est évident, il serait enfin l’heure de s’en rendre compte.

Une loi ELAN sans élan, c’est comme un renne sans rênes ou un bardot sans Brigitte.

C’est une cause perdue qui ne mène pas vraiment quelque part. C’est, au mieux, sympathique et, au pire, quasiment stérile.

Un peu comme un choc d’offre sans choc et avec une offre qui se recroqueville.

De fait, croire (ou plus probablement faire semblant de croire et vouloir faire croire ?), que l’improvisation et une somme de mesures sans réelle envergure pour la plupart, voire inutilement brouillonnes (APL, évolution de la réglementation sur l’accessibilité des logements, recentrage du Pinel et du PTZ) vont relancer l’offre de manière significative, c’est se comporter comme un Judas à l’égard de la politique du logement ou se mettre le doigt dans l’œilleton, en quelque sorte ! 🙂

Amateurisme, bricolage et méthode Coué mis bout à bout (de ficelle ? 😉 ) ne valent pas une remise à plat de tout l’éco système, des objectifs, des moyens et du rôle de chaque acteur (professionnels comme administration).

Suivi d’une redéfinition du mode d’emploi.

Remarquez, un mode d’emploi… alors que l’intelligence est au chômage.
Et que la mode reste invariablement au discours.

Quelle incongruité ! 🙂

La loi ELAN sera-t-elle une grande loi du logement ?

Ce que j’aime beaucoup en ce moment, mais vraiment beaucoup (si, si… 😉 ), c’est « la positive attitude » d’énormément d’intervenants du secteur.

En gros, il semblerait que « la loi ELAN va dans la bonne direction » ; c’est en tout cas ce qu’on entend (trop) souvent ou qu’on lit dans certaines bonnes feuilles.

C’est super gentil de vouloir faire plaisir au maître de maison (ou de ne pas vouloir le contrarier ?), mais est-ce qu’un bouquet de mesures disparates – même positives pour plusieurs ou la plupart d’entre elles – forme une politique et montre une direction ? Non.

Surtout quand certaines vont probablement causer autant de soucis que ceux qu’elles prétendaient résoudre (en ce sens, attendons un peu la rédaction définitive et les incidences pratiques du décret sur l’évolutivité du logement).

Le tout sans rien modifier du fonctionnement préhistorique (CRO sympa comme compliment, ça ! 🙂 ) de notre sur-administration chronique et inefficace d’un secteur pourtant de première nécessité.

Donc, non, la loi ELAN ne peut pas être la grande loi logement dont on nous rebat les oreilles mais plutôt une modeste trousse à outils de bricoleurs du manche (celui qu’on doit tenir pour piloter ; le Dimanche, on se repose ! 😉 ).

A moins d’une ruse digne des plus grands conteurs ?

Le Chat CROtté (qu’on aimerait bien aussi rusé que celui de Charles Perrault !)  pourrait-il montrer la voie ?
Ca nous botterait bien ! 🙂

Le Chat botté en mode CRO, comme crotté ?
Heu,  moi j’ai préféré crotter mon T-shirt que mes bottes ; c’est moins désagréable à laver !

Ah, c’est sûr que marcher dans la crotte avec les bottes, ça incite davantage à vouloir lever le pied !

Donc, sans crotte sur les orteils, c’est pied au plancher et bras levés pour la victoire ?

Ca, c’est une belle philosophie, M. Chat CROtté ! 🙂

On ne baisse pas les bras et on ne lève pas le pied. Enfin quelque chose de cohérent !

Finalement, c’est simple la vie.
Il suffit de savoir faire la différence entre un conte et un mécompte.

Et tout dépend de qui vous le raconte. Et pourquoi.
Pour vous divertir, vous endormir ou vous instruire ?

 

Comme chat, on finit en beauté, non ? 😉

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