Le logement entre textes et contexte

Actualités de l'immobilier, Promoteurs et programmes 1 commentaire

dinocroIl faut savoir rester humble et accessible.

Que l’on soit ministre, maison ou contemporain de la préhistoire, il est très difficile d’échapper au contexte.

De même pour « les textes à la *** » quand on est promoteur.

La contrepèterie n’excluant pas la pertinence, fille d’impertinence, il nous faut donc contextualiser avec à propos.

Et bonne humeur. 🙂

Avec, pour seul risque, celui d’une bonne humeur communicative qui finirait par transformer, en suivant l’adage « Plus on est de fous, plus on rit », le contexte du logement en terre d’asile…. 😉

 

chegue

cascroL’actualité du neuf est relativement calme ces derniers temps.

Et le changement de ministre n’a pas provoqué de tsunami, ni même de vaguelettes.

Pas de révolution en vue dans le logement pour l’instant.
Personne dans la rue. Les Fidel ont du rester Che eux ? 😉

Et chemin faisant, sous cette apparente paisibilité, la vie continue comme un long fleuve tranquille avec ses « oh ! » et ses « bah »….

Quand la ministre du logement s’inscrit dans la continuité

C’est une info lue dans le Moniteur  qui nous donne la tendance.
Début de réponse à la lancinante question qui nous taraudait lors de la prise de fonctions de notre néo Ministre.

Celle du Kilt ou Double.

Entre le fait qu’il ne reste que 14 mois (maximum) à cet exécutif et que l’I.C.C. d’Emmanuelle Cosse (le fameux Indice de Conservation des Collaborateurs 🙂 ) monte à 50% (vu que 5 des 10 collaborateurs cités dans l’article sont conservés de l’équipe de Sylvia Pinel), les signaux de continuité se confirment.

Soeur Emmanuelle a ainsi écouté sa petite voix intérieure… et c’est très bien comme ça ! 🙂

Continuons donc….

Quand les maisons retombent (presque) sur leurs pieds….

Si les murs ont des orteils, les maisons ont forcément des pieds, non ?

C’est ce que nous apprend la (presque) fin de l’histoire.

Si vous vous rappelez bien, je vous avais alertés sur l’incongruité d’un texte apparemment stupide qui condamnait les petites maisons (neuves) dans la prairie à une extinction prochaine.

A sa lecture, la seule question qui se posait était celle de la source de l’erreur : a-) une posture dogmatique en faveur de plus de rigidité conceptuelle sous couvert d’avancée en faveur de l’accessibilité des logements ou b-) plus simplement, la médiocrité de la rédaction du texte de loi, confinant à l’incompétence.

Réjouissons nous collectivement : il ne s’agissait que de médiocrité !
Ouf, nous avons donc échappé à la méchanceté… 😉

Car – pour le reste et sur le fond – comment s’étonner que des têtes d’oeuf puissent laisser tomber des coquilles dans leurs textes de temps à autre ?…

calimécro

De fait, la plus récente définition de l’unité de vie était tellement incongrue que les bureaux de contrôle technique, chargés d’appliquer la loi sur les projets de construction, se sont émus des répercussions « violentes » sur la conception des programmes de maisons de leurs clients, promoteurs ou opérateurs sociaux.

Et ils ont donc interpellé le ministère, qui leur a répondu de manière sibylline et faussement décontractée sur les causes de la boulette l’incompréhension, mais heureusement de manière claire sur la volonté réelle du législateur.

Au travers d’une newsletter d’un bureau de contrôle, arrivée dans ma boîte mail, on apprend ainsi négligemment que :

La DHUP confirme, à XXXXX et à la COPREC, que la nouvelle réglementation accessibilité n’impose pas, pour les logements sur plusieurs niveaux (maison individuelle ou habitation collective), que la chambre soit systématiquement intégrée à l’unité de vie comme pouvait le laisser penser l’arrêté du 24 décembre 2015 (art 13).

Le séjour aménagé en chambre répond aux exigences. Une question/réponse sur le site accessibilite-batiment.fr du Ministère va être publiée en ce sens.

pedalcro

Bref, un bel exercice de capitaine de rétro pédalo !

En résumé, le texte de loi pourtant en vigueur ne va pas être appliqué ; le législateur pose en urgence une pseudo rustine avec une simple réponse aux contrôleurs techniques et il complète cela par une prochaine confirmation de question / réponse sur le site ministériel de l’accessibilité.

Le tout pour ne pas bloquer la machine productive (et donc l’emploi) et gagner du temps jusqu’au moment où, sans doute, il pourra enfin utiliser un « cavalier législatif » (une sorte d’autobus / voiture-balai pour éviter les textes orphelins) pour corriger le texte officiel !

C’est presque bien.

Presque, parce que pour une fois qu’on peut être intelligemment hors-la-loi avec la bénédiction des pouvoirs publics, c’est quand même sympa ! 🙂

Mais presque aussi à cause de la salle de bains.
Car ce qui n’est hélas pas traité est le sort de la salle de bains.
En faut-il une au niveau d’accès comme le texte scélérat le réclamait, ou revient-on à l’existant, à savoir la possibilité d’un simple lavabo (dans les WC par exemple) ?

Cogitus Interruptus, ou la fragilité de la pensée à l’épreuve de la salle de bains….

Bonne nouvelle : nous aurons donc l’occasion d’en reparler ! 🙂

Quand CRO dit : CRO c’est CRO !

Il est vrai que l’accessibilité des logements est quelque chose de très relatif.

Mais de là à yoyoter sans arrêt avec les textes et avec nos nerfs, la limite est bien près d’être franchie.

D’autant que – renseignements pris auprès de personnes de grande et fort ancienne expérience – la salle de bains au rez-de-chaussée serait quelque chose d’éminemment dangereux, notamment pour les plus faibles…. tout comme l’interdiction de l’échelle meunière entre le rez-de-chaussée et l’étage !

Pauvre monde, mais où va-t-on ? 🙂

dinocro
« Et il fait risette à qui, maintenant, le CRO dino du rez-de-chaussée, hein ?« 

« Vérité en-deça des Pyrénées, erreur au-delà ».
A chaque époque ses plaisirs et ses vérités !
Mais tirer l’échelle à soi, c’est pas joli joli. Point CRO n’en faut…. 😉

Et si on laissait plus de place au bon sens ?

 

J’aime bien l’actualité, ça détend ! 🙂
(et puis il est beau le tyrannosaure, non ?)

Je m'abonne aux articles
(je recevrai un mail quand un article est publié (pas de spam)

Une réflexion sur « Le logement entre textes et contexte »

  1. Bonjour,
    Merci pour le partage ! C’est un article très intéressant à lire 🙂 Il faut essayer de faire le bon choix pour ne pas se retrouver pris dans ce cercle vicieux qu’est la vie !
    À bientôt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *