Le charme si discret de l’ordre de service

Conseils immobiliers, Promoteurs et programmes Laisser un commentaire

maCROnNe surtout pas confondre service d’ordre et ordre de service.

Parce que si vous saviez le bazar que c’est pour un promoteur avant d’arriver à l’ordre de service !

Bon, vous me direz que c’est bien aussi parfois un peu n’importe quoi avec le service d’ordre…

N’empêche. Faut pas confondre.

Parce que si vous confondez policier et promoteur immobilier, je ne sais pas moi ?

C’est comme si mélangiez poulet et faisan, gardien de la paix et gardien de brut, flashball et Bol…loré !

Ah, il n’est pas promoteur celui-là ? 😉

 

Pour en revenir à l’ordre de service, sa renommée n’est pas bien grande dans les médias.

Sauf chez les professionnels de la construction qui savent que l’ordre de service, c’est le coup de feu du starter, le top départ qui libère les énergies, les douze coups de minuit au Jour de l’An. 🙂
Bref, le début de l’action et la fin des tergiversations.

En résumé, un bon ordre de service, ça fait vraiment du bien….

Le début et la fin de quelque chose

La signature des ordres de service aux entreprises par le promoteur est un grand moment. Pour lui et pour elles.

Rappelons que c’est par la signature et la diffusion de ce document que le maître d’ouvrage donne l’ordre aux entreprises de débuter les travaux de son opération.

Pour chaque programme immobilier, ce rituel concrétise donc le lancement définitif du projet, sa matérialisation à travers le lancement de la phase chantier.
C’est un profond soulagement, une libération réelle et la marche en avant irréversible (et irrésistible ?) vers le concret.

Car avant l’ordre de service, tout n’est que promesses, espérances et potentialités.

Tandis qu’après… dans la boue, le béton et la sueur, c’est le bonheur !
(mmouais, bon, n’exagérons rien… 😉 )

L’aboutissement d’un parcours multicanal

Pour donner un ordre de service, il faut donc être sûr de son fait.
Car, en fait, on ne peut donner l’ordre de service que si tout est en ordre de marche.
Et de marche avant.
Il faut donc avoir assuré ses arrières avant.
Parce qu’après ce serait trop tard.

Et pour assurer ses arrières, il faut au moins :

  1. avoir acheté le foncier
  2. et donc avoir obtenu ses accords bancaires (dont le financement court terme et la GFA, garantie financière d’achèvement)
  3. ce qui suppose avoir réussi la phase de pré commercialisation imposée par son banquier (et par la prudence aussi 🙂 )
  4. mais aussi avoir mis sur la table un joli petit paquet de fonds propres
  5. « accessoirement » avoir obtenu et purgé un permis de construire
  6. et avoir bouclé avec succès la consultation des entreprises afin de respecter le prix des travaux budgété dans le prévisionnel remis au banquier
  7. sans avoir au passage omis de négligemment récupérer auprès de quelque assureur complaisant la panoplie des assurances du parfait petit promoteur (dont la fameuse dommages ouvrage et la tous risques chantier)

A ce moment là seulement, tous les wagons sont accrochés au train et on peut espérer avoir ses arrières bien assurés.
Parce que le train c’est du solide, mais l’arrière-train, c’est fragile, pas vrai ? 🙂

Et comme le dit souvent CRO : « avant la marche c’est l’arrêt, après l’arrêt c’est la marche avant. A condition de ne pas reculer » .

maCROn
MaCROn : « Ah, merci CRO, je savais bien qu’il fallait que je me mette en marche avec entrain !  » .

 

En ordre de marche alors ? Ou une logique de marche-pied ? 😉
Il manque juste les wagons…
De toute façon, l’ordre de service c’est en avant, toute !

L’exemple est un ordre (de service) secret

Il faut donc un parcours exemplaire et avoir validé tous les aspects préliminaires du parcours (urbanisme, juridique, technique, financier, commercial…) avant de pouvoir envisager de donner les ordres de service.

Ce moment très spécial où l’on saute dans le vide sans bretelles ni parachute avec la satisfaction et la bonne conscience du devoir accompli.
Et avec le petit pincement d’anxiété qui l’accompagne.

Comme le trac de l’artiste conscient qu’il reste aussi bien du chemin à parcourir.

Douze à dix-huit mois de chantier, pour construire beau et livrer dans de bonnes conditions aux clients, sans oublier de boucler la commercialisation du programme au plus vite (si possible avant la livraison) sont alors les nouveaux enjeux.

Mais ceci est une autre histoire mes amis !

 

On ne va pas tout se dire aujourd’hui, n’est-ce pas ? 😉

Je m'abonne aux articles
(je recevrai un mail quand un article est publié (pas de spam)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *